Lorsque le souvenir de ta grandeur passée Venait, comme un remords, t'assaillir loin du bruit [toi, Napoléon], Et que, les bras croisés sur ta large poitrine.... |
Méd. II, 7 |
poitrine |
.... Le rayon du soir qui pompe les orages Sur le vallon plus sombre abaissait les nuages |
Joc. III, 92 |
pomper |
Ici viennent mourir les derniers bruits du monde ; Nautonniers sans étoile, abordez ! c'est le port |
Médit. la Semaine sainte. |
port [1] |
Et [dans un coucher de soleil] vers l'occident seul, une porte éclatante Laissait voir la lumière à flots d'or ondoyer |
Harm. II, 2 |
porte [1] |
[Au soir] Les brises du matin se posent pour dormir, Le rivage se tait, la voile tombe vide |
Harm. II, 6 |
poser |
Du nectar idéal sitôt qu'elle a goûté, La nature répugne à la réalité : Dans le sein du possible en songe elle s'élance, Le réel est étroit, le possible est immense |
Méd. I, 2 |
possible |
Le regard infini pourrait seul les compter [les insectes] ; Chaque parcelle encor s'y poudroie en parcelle |
Joc. IV, 134 |
poudroyer |
Mais qu'importe, ô ma bien-aimée, Le terme incertain de nos jours, Pourvu que sur l'onde calmée, Par une pente parfumée, Le temps nous entraîne en son cours ? |
Méd. II, 15 |
pourvu que [2] |
Ainsi qu'un voyageur.... Comme lui, de nos pieds secouons la poussière |
Méd. I, 6 |
poussière |
Je vais chercher ailleurs (pardonne, ombre romaine !) Des hommes, et non pas de la poussière humaine |
Child-Harold, 13 |
poussière |
Insectes, papillons.... Ils roulaient ; et sur l'eau, sur les prés, sur le foin, Ces poussières de vie allaient tomber plus loin |
Joc. IV, 127 |
poussière |
Hé bien ! le temps sur vos poussières à peine encore a fait un pas |
Méd. I, 10 |
poussière |
Qu'un autre à cet aspect [celui de la mort] frissonne et s'attendrisse, Qu'il recule en tremblant des bords du précipice |
Méd. I, 5 |
précipice |
Quand ta voix céleste prélude Aux silences des belles nuits, Barde ailé de ma solitude [le rossignol], Tu ne sais pas que je te suis ! |
Harm. IV, 6 |
préluder |
Offions, offrons d'abord aux maîtres des humains De l'immortalité cette heureuse prémice |
Socr. 367 |
prémices |
Roulez dans vos sentiers de flamme, Astres, rois de l'immensité ! Insultez, écrasez mon âme Par votre presque éternité |
Harm. IV, 9 |
presque |
La vertu ! Eh bien ! pressons ce mot jusqu'à ce qu'il se brise |
Harold, 17 |
presser |
Je sens que Dieu me presse et qu'il m'appelle à lui |
Joc. I, 41 |
presser |
Pourquoi vous fermez-vous, maison de la prière [l'église] ? Est-il une heure, ô Dieu, dans la nature entière Où le coeur soit las de prier ? |
Harm. I, 8 |
prière |
Si la prière enfin de ses pleurs vous inonde, Et devant l'infini fait fléchir vos genoux |
ib. I, 11 |
prière |
Des cascades l'écume errante Faisait autour de toi, sur un tapis de fleurs, De son prisme liquide ondoyer les couleurs |
Harold, Déd. |
prisme |
Viens donc, viens détacher mes chaînes corporelles, Viens, ouvre ma prison, viens, prête-moi tes ailes |
Médit. V |
prison |
Voulez-vous, ô mortels, que ce Dieu se proclame ? |
Harm. II, 8 |
proclamer |
La société, en constituant toute propriété, a trois objets en vue : rémunérer le travail, perpétuer la famille, accroître la richesse publique |
Rapp. à la chambre des dép. Propriété litt. |
propriété |
Les uns disaient : la propriété des grandes oeuvres de l'esprit est le patrimoine de la société avant d'être le domaine privé et utile d'une famille quelconque |
Rapp. à la ch. des dép. Propr. litt. |
propriété |
Les conditions de la propriété artistique ne sont pas identiquement les mêmes que les conditions de la propriété littéraire |
ib. |
propriété |
Ceux qui.... Ont prostitué l'âme aux vils baisers du corps |
Socr. 351 |
prostituer |
Oui, je reviens à toi, berceau de mon enfance, Embrasser pour jamais tes foyers protecteurs |
Méd. II, 15 |
protecteur, trice |
Cette chambre où ma mère, avec sa douce main, Pansait leurs pieds meurtris et leur coupait le pain, Ils l'ont brûlée ; ils ont chassé leur providence |
Joc. II, 68 |
providence |
Le flot pulvérisé [par la chute] roule en flocons d'écume |
Rhin, II, 243 |
pulvérisé, ée |
[On] Le voit [le chêne] tout noyé dans l'aurore Pyramider dans le lointain |
Harmon. II, 9 |
pyramider |
Quelle de mes tristes pensées Avec tes flots n'a pas coulé ? |
Harm. II, 5 |
quel, quelle |
Mépris des préjugés sous qui rampe la terre |
Harold, 11 |
qui |
[Un esprit divin].... Qui, plus il a compté de soleils et de jours, Plus il se sent d'élan pour s'élancer toujours |
Rép. aux adieux de W. Scott. |
qui |
Oui, tu me resteras, ô funèbre héritage [un crucifix] ! Sept fois, depuis ce jour, l'arbre que j'ai planté Sur sa tombe sans nom a changé de feuillage, Tu ne m'as pas quitté |
Nouv. Médit. le Crucifix. |
quitter |
Pour moi, qui n'ai point pris racine sur la terre, Je m'en vais sans effort, comme l'herbe légère Qu'enlève le souffle du soir |
Médit. II, 5 |
racine |
Les vents lourds de l'hiver, qui soufflaient par rafales |
Joc. IX, 327 |
rafale |
Oui, tel est mon espoir, ô moitié de ma vie ! C'est par lui que déjà mon âme raffermie A pu voir sans effroi sur tes traits enchanteurs Se faner du printemps les brillantes couleurs |
Médit. I, 5 |
raffermi, mie |
Être d'un siècle entier la pensée et la vie, Émousser le poignard, décourager l'envie, Ébranler, raffermir l'univers incertain |
Médit. II, 7 |
raffermir |
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir |
Médit. XII |
rajeunir |