Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie |
Méd. II, 11 |
matin |
Des empires détruits je méditai la cendre |
Méd. I, 2 |
méditer |
C'est l'heure où la mélancolie S'assied pensive et recueillie Aux bords silencieux des mers |
Méd. I, 21 |
mélancolie |
Ce soupir de la nuit pieuse, Oiseau mélodieux, c'est toi ! |
Harm. Au rossignol |
mélodieux, euse |
Le temps emporta les dieux même De la crédule antiquité |
Méd. I, 12 |
même |
Et nous-même avec eux [les astres, les étoiles] emportés dans leurs cours, Vers un port inconnu nous avançons toujours |
ib. II, 8 |
même |
Et l'âme se fond en prière, Et s'entretient avec les cieux, Et les larmes de la paupière Sèchent d'elles-même à nos yeux |
Harm. I, 9 |
même |
Que j'aime à contempler dans cette anse écartée La mer qui vient dormir sur la grève argentée, Sans soupir et sans mouvement ! |
Harm. I, 10 |
mer |
Terre, assoupissez vos échos ; Étends tes vagues sur les plages, ô mer.... |
ib. I, 2 |
mer |
J'ai visité l'Élide, et, laissant le Ténare, Passé jusqu'à la mer qui vit tomber Icare |
Phèd. I, 1 |
mer |
Mais déjà l'ombre plus épaisse Tombe et brunit les vastes mers |
Médit. Baïa. |
mer |
C'est une mère ravie à ses enfants dispersés, Qui leur tend de l'autre vie Ces bras qui les ont bercés |
Harm. II, 1 |
mère [1] |
Là, près des ruches des abeilles, Arachné tisse ses merveilles |
Harm. II, 9 |
merveille |
Ô mort.... Tu n'anéantis pas, tu délivres : ta main, Céleste messager, porte un flambeau divin |
Méditations, I, 5 |
messager, ère |
Il est là [sous la pierre sépulcrale] !... sous trois pas un enfant le mesure |
Nouv. médit. Bonaparte. |
mesurer |
On dirait que le ciel aux coeurs plus magnanimes Mesure plus de maux |
Médit. I, 14 |
mesurer |
D'où vient qu'à mon insu, mariés à ma voix, Les mots harmonieux s'enchaînent sous mes doigts, Et qu'en mètres brillants ma verve cadencée Comme un courant limpide emporte ma pensée ? |
Méd. II, 12 |
mètre |
Qu'il est doux de voir sa pensée, En mètres divins cadencée, Monter soudain comme l'encens ! |
Harm. I, 1 |
mètre |
Tandis qu'agitant leurs rameaux, Du midi les tièdes haleines Font flotter l'ombre sur les eaux |
Médit. II, 4 |
midi |
Je voudrais maintenant vider jusqu'à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ; Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel |
Méd. I, 29 |
miel |
Et comme l'oiseau sans asile, Tu vas glanant de ville en ville Les miettes du pain étranger |
à Mme Desbordes-Valmore. |
miette |
Tu dis au temps d'enfanter, Et l'éternité docile, Jetant les siècles par mille, Les répand sans les compter |
Harm. II, 1 |
mille [1] |
Et moi, pour te louer, Dieu des soleils, qui suis-je ! Atome dans l'immensité, Minute dans l'éternité |
Harm. I, 2 |
minute [1] |
Le soir retient ici son haleine expirante, De crainte de ternir la glace transparente Où se mire le firmament |
Harm. I, 10 |
mirer |
[Le firmament pur] On dirait l'eau des mers, quand une faible brise Fait miroiter les flots où le rayon se brise |
Joc. II, 77 |
miroiter |
[Byron] Ta voix, sur un mode infernal, Chante l'hymne de gloire au sombre dieu du mal |
Méd. I, 2 |
mode [1] |
Et sous les regards de Délie Tibulle y [à Baïa] modulait les soupirs de l'amour |
Méditations. I, 21 |
moduler |
Si c'est Dieu qui l'a fait [le mal], pourquoi moi qui l'expie ? |
Joc. VI, 207 |
moi |
De ce moi qui n'est plus d'autres moi vont renaître |
Médit. II, Réflexion. |
moi |
Et toi, qui mollement te livres Au doux sourire du bonheur |
Médit. II, 15 |
mollement |
Je ne veux pas d'un monde où tout change, où tout passe, Où, jusqu'au souvenir, tout s'use et tout s'efface |
Méd. I, 18 |
monde [1] |
Descends-tu [un rayon de la lune] pour me révéler Des mondes le divin mystère ? |
Méd. I, 4 |
monde [1] |
Ainsi ces deux enfants, l'un à l'autre leur monde.... |
Chute d'un ange, 6e vision. |
monde [1] |
Ici viennent mourir les derniers bruits du monde |
Médit. I, 16 |
monde [1] |
Le commerce de l'or et de l'argent fut interdit sous peine de mort ; on réserva ces métaux, par un accaparement d'urgence, à la monétisation |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
monétisation |
Il y a des plaisirs qu'il n'est pas donné à la fortune de s'approprier, de monopoliser pour elle seule |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
monopoliser |
Comme un enfant bercé par un chant monotone, Mon âme s'assoupit au murmure des eaux |
Méd. I, 6 |
monotone |
Le souffle souterrain [d'une cascade], continu, monotone |
Jocel. III, 117 |
monotone |
Sortez de vos débris antiques, Temples que pleurait Israël ; Relevez-vous, sacrés portiques ; Lévites, montez à l'autel |
Méd. I, 10 |
monter |
Il monte, et l'horizon grandit à chaque instant ; Il monte, et devant lui l'immensité s'étend.... Jusqu'au sommet suprême où son oeil enchanté S'empare de l'espace et plane en liberté |
ib. II, 13 |
monter |