Sur cette page blanche où mes vers vont éclore, Qu'un regard quelquefois ramène votre coeur ; De votre vie aussi la page est blanche encore ; Que ne puis-je y graver un seul mot : le bonheur ! |
Pièces div. Vers sur un album. |
page [1] |
Ah ! grâce aux passions que mon coeur se retranche, Puisse toute ma vie être une page blanche ! |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
page [1] |
Je crus voir devant moi Un de ces champions des vérités nouvelles Que les anges de Dieu servaient, couvaient des ailes, ....nourris déjà du pain caché du fort |
Joc. v, 180 |
pain |
Vois-tu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ? |
Médit. Baïa. |
paisible |
D'où me vient, ô mon Dieu, cette paix qui m'inonde ? |
Harm. I, 5 |
paix |
Comme lui respirons, au bout de la carrière, Ce calme avant-coureur de l'éternelle paix |
Médit. VI |
paix |
Ah ! c'est que j'ai quitté pour la paix du désert La foule où toute paix se corrompt et se perd |
Harm. I, 5 |
paix |
La foi.... Jette un rayon d'espoir sur mon pâle avenir |
Méd. I, 18 |
pâle |
Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile.... |
Harm. II, 2 |
pâlir |
J'aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois |
Méd. I, 29 |
pâlissant, ante |
Et de ses maigres mains les deux palmes dressées |
Chute d'un ange, 7e vision. |
palme [3] |
Le dieu qu'adore Harold est cet agent suprême, Ce Pan mystérieux, insoluble problème, Grand, borné, bon, mauvais, que ce vaste univers Révèle à ses regards sous mille aspects divers |
Harold, x |
pan [2] |
Athène à des proscrits ouvre son panthéon |
Méd. I, 14 |
panthéon |
De colline en colline en vain portant ma vue..., Je parcours tous les points de l'immense étendue |
Méd. I, 1 |
parcourir |
J'ai passé l'âge heureux où la fleur de la vie, L'amour, s'épanouit et parfume le coeur |
Harm. Pièces div. à une jeune arabe |
parfumer |
Italie ! Italie ! ah pleure tes collines [de Rome].... Voilà le plus parlant de tes sacrés débris |
Harm. II, 3 |
parlant, ante |
Comme la giroflée [pend] aux parois des vieux murs |
Jocelyn, 6e époque. |
paroi |
Lorsque du créateur la parole féconde Dans une heure fatale eut engendré le monde, Des germes du chaos |
Médit. I, 7 |
parole |
L'obscurité, le doute ont brisé sa boussole [du monde], Et laissent diverger, au vent de la parole, L'encens des nations |
Harm. I, 6 |
parole |
Portant.... Un secret au malade, aux partants un adieu, Un sourire à chacun, à tous un mot de Dieu |
Joc. VI, 232 |
partant [1] |
[Le crucifix] Aux lèvres du mourant collé dans l'agonie, Comme un dernier ami, Pour éclaircir l'horreur de cet étroit passage, Pour relever vers Dieu son regard abattu |
Méd. II, 22 |
passage |
Ô toi, qui m'apparus dans ce désert du monde, Habitante du ciel, passagère en ces lieux |
Médit. Invocation. |
passager, ère [2] |
Un jour le temps jaloux, d'une haleine glacée, Fanera tes couleurs comme une fleur passée Sur ces lits de gazon |
Méd. II, 24 |
passé, ée [1] |
....En passant par une lyre, Le souffle même du zéphyre Devient un ravissant accord |
Méd. II, 24 |
passer |
Je sentis ses doigts froids [de Laurence] saisir ma main contrainte ; Et, quand à ce transport je voulus m'opposer, Son âme avait passé dans ce dernier baiser |
Joc. IX, 324 |
passer |
À son premier avènement, un an auparavant, il [Louis XVIII] était inconnu de la France ; il se présentait au trône comme un candidat patronné par l'étranger |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
patronné, ée [1] |
Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi ; Et sur l'oeil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi |
Médit. II, 22 |
paupière |
Quand la nuit des mortels a fermé la paupière |
Médit. II, 17 |
paupière |
En voyant l'étranger, d'un pied silencieux, Fouler avec respect le pavé de ces lieux |
Harold, 17 |
pavé [2] |
.... Des vieux héros de sa race [duc de Bordeaux] Le premier titre fut l'audace, Et le premier trône un pavois |
Méd. I, 15 |
pavois |
Que de nuits sans pavots, que de jours sans soleil ! |
Méd. II, 14 |
pavot |
[à la nuit] L'illusion se glisse en notre âme amollie, Et l'air, plein de silence et de mélancolie, Des pavots du sommeil enivre la raison |
Harm. II, 6 |
pavot |
Mais nous, pour embraser les âmes, Il faut brûler, il faut ravir Au ciel jaloux ses triples flammes ; Pour tout peindre, il faut tout sentir |
Méd. I, 11 |
peindre |
Levez donc vos regards vers les célestes plaines, Cherchez Dieu dans son oeuvre, invoquez dans vos peines Ce grand consolateur |
Méditat. I, 7 |
peine |
Ici-bas la douleur à la douleur s'enchaîne, Le jour succède au jour, et la peine à la peine |
ib. I, 2 |
peine |
On n'écrit pas la législation de la conscience publique ; on la lit dans l'opinion et dans les moeurs ; le déshonneur en est la pénalité |
Rapp. à la ch. des dép. Propr. litt. |
pénalité |
....Le char de l'automne au penchant de l'année Roule déjà poussé par la main des hivers |
Médit. I, 3 |
penchant [2] |
Comme un lis penché par la pluie |
Méd. II, 14 |
penché, ée |
Il [le Seigneur] sait pourquoi flottent les mondes ; Il sait pourquoi coulent les ondes, Pourquoi les cieux pendent sur nous |
Méd. II, 4 |
pendre |
Mon Dieu !... Je n'ai point entendu monter jamais vers toi D'accords plus pénétrants, de plus divin langage Que ces concerts muets qui s'élèvent en moi |
Harm. I, 1 |
pénétrant, ante |