....L'encens qui monte et s'évapore Jusqu'au trône du Dieu que la nature adore |
Méd. I, 16 |
monter |
Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte et blanchit déjà les bords de l'horizon |
Médit. I, 1 |
monter |
Mais, pour monter à lui [dieu], notre esprit abattu Doit emprunter d'en haut sa force et sa vertu |
Méd. I, 28 |
monter |
Oui, mon âme se plaît à secouer ses chaînes : Déposant le fardeau des misères humaines, Laissant errer mes sens dans ce monde des corps, Au monde des esprits je monte sans efforts |
ib. I, 28 |
monter |
Avec nos passions formant sa vaste trame, Celui-là fonde un trône, et monte pour tomber |
Méd. II, 19 |
monter |
Montez donc vers le ciel, montez, encens qu'il aime, Soupirs, gémissements, larmes, sanglots, blasphème.... Montez, allez frapper les voûtes insensibles Du palais des destins |
Méd. I, 7 |
monter |
Monument écroulé, que l'écho seul habite ! |
Pèlerinage de Child-Harold. |
monument |
Peut-être, oui, pardonne, Ô maître de la lyre, Peut-être j'oserais, et que n'ose un amant ? Égaler mon audace à l'amour qui m'inspire, Et, dans des chants rivaux célébrant mon délire, De notre amour aussi laisser un monument |
Méd. I, 3 |
monument |
Le voyez-vous... Abandonner le mors à son fougueux coursier ? |
Harold, 32 |
mors |
Les uns [peuples] indomptés et farouches, Les autres rongeant dans leurs bouches Les mors des tyrans et des dieux |
Harm. IV, 13 |
mors |
Alors qu'entre la vie et la mort incertaine, Comme un fruit par son poids détaché du rameau, Notre âme est suspendue et tremble à chaque haleine.... |
Méd. II, 22 |
mort [3] |
J'ai vainement cherche le mot de l'univers |
Méd. I, 2 |
mot |
Prends ton vol, Ô mon âme, et dépouille tes chaînes ; Déposer le fardeau des misères humaines, Est-ce donc là mourir ? |
Médit. I, 27 |
mourir |
Vois-tu comme le flot paisible Sur le rivage vient mourir ? |
Médit. Baïa. |
mourir |
...le champ des tombeaux, Où l'herbe moutonnée Couvre, après la journée [après la vie], Le sommeil des hameaux |
Harm. III, 10 |
moutonné, ée |
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure ! |
Médit. le Lac. |
muet, ette |
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes |
Médit. le Lac. |
mugir |
Sentiers Creusés sur les coteaux par les boeufs du village, Tout voilés d'aubépine et de mûre sauvage |
Joc. IV, 137 |
mûre |
Qu'avec crainte et docilité Ta parole en mon coeur mûrisse |
Harm. I, 7 |
mûrir |
Ma harpe fut souvent de larmes arrosée, Mais les pleurs sont pour nous la céleste rosée ; Sous un ciel toujours pur le coeur ne mûrit pas |
Médit. II, 5 |
mûrir |
Source limpide et murmurante, Qui de la fente du rocher Jaillis en nappe transparente Sur l'herbe que tu vas coucher |
Harm. II, 5 |
murmurant, ante |
Voilà donc le séjour d'un peuple et le murmure De ces innombrables essaims Que la terre produit et dévore à mesure |
Harm. I, 10 |
murmure |
L'onde n'a plus le murmure Dont elle enchantait les bois ; Sous des rameaux sans verdure Les oiseaux n'ont plus de voix |
ib. II, 1 |
murmure |
Mon coeur à ce réveil du jour que Dieu renvoie.... Murmure en s'éveillant son hymne intérieur, Demande un jour de paix, de bonheur, d'innocence |
Harm. I, 5 |
murmurer |
Savez-vous son nom [du Seigneur] ? la nature Réunit en vain ses cent voix ; L'étoile à l'étoile murmure : Quel Dieu nous imposa nos lois ? |
Harm. I, 2 |
murmurer |
Ô lyre, ô mon génie, Musique intérieure, ineffable harmonie |
Médit. 15 |
musique |
Descends-tu pour me révéler Des mondes le divin mystère ? |
Médit. le Soir. |
mystère |
Quand, ta main approchant de tes lèvres mi-closes Le tuyau de jasmin vêtu d'or effilé, Ta bouche, en aspirant le doux parfum des roses, Fait murmurer l'eau tiède au fond du narguilé |
Harm. Pièces div. à une jeune Arabe. |
narghileh |
La main de Napoléon n'y put rien ; il avait soulevé les nationalités, les nationalités l'engloutissaient |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
nationalité |
Ah ! c'est là qu'entouré d'un rempart de verdure, D'un horizon borné qui suffit à mes voeux, J'aime à fixer mes pas, et, seul dans la nature, à n'entendre que l'onde, à ne voir que les cieux |
Méd. I, 6 |
nature |
Mais la nature est là qui t'invite et qui t'aime ; Plonge-toi dans son sein qu'elle t'ouvre toujours ; Quand tout change pour toi, la nature est la même, Et le même soleil se lève sur tes jours |
ib. I, 6 |
nature |
Dieu, pour le concevoir, a fait l'intelligence ; Sous la nature enfin découvre son auteur |
ib. I, 6 |
nature |
Triste comme la mort ? et la mort souffre-t-elle ? Le néant se plaint-il à la nuit éternelle ? |
Harmon. IV, 11 |
néant |
Du nectar idéal sitôt qu'elle a goûté, La nature répugne à la réalité |
Méd. I, 2 |
nectar |
En vain une neige glacée D'Homère ombrageait le menton |
Médit. II, 26 |
neige |
.... Les nerfs brisés de la lyre expirante Sont foulés sous les pieds de la jeune bacchante |
Mort de Socrate |
nerf |
La vie a dispersé, comme l'épi sur l'aire, Loin du champ paternel les enfants et la mère ; Et ce foyer chéri ressemble aux nids déserts D'où l'hirondelle a fui pendant de longs hivers |
Harm. III, 2 |
nid |
Ma main nivellera comme une vaste plaine Ses murs et ses palais [du peuple] |
Méd. I, 30 |
niveler [1] |
Quand le nocher battu par les flots irrités Voit son fragile esquif menacé du naufrage |
Méd. II, 11 |
nocher |
Un rayon de l'astre nocturne, Glissant sur mon front taciturne, Vient mollement toucher mes yeux |
Médit. I, 4 |
nocturne |