Oeuvres et citations de Alphonse de LAMARTINE

1259 citations de l'auteur Alphonse de LAMARTINE (Page 16 sur 32)

<< <  11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21  > >>
Citation Œuvre Entrée
Et l'éternelle croix qui, surmontant le faîte [du Colisée de Rome], Incline comme un mât battu par la tempête Méd. II, 20 incliner
Elle [l'âme] ose mesurer le temps, l'immensité, Aborder le néant, parcourir l'existence, Et concevoir de Dieu l'inconcevable essence Méd. I, 28 inconcevable
Et cette veuve inconsolée [la duchesse de Berry], En lui cachant [au duc de Bordeaux] le mausolée, Du doigt lui montrera les cieux Méd. I, 15 inconsolé, ée
N'as-tu pas vu son inconstance [du peuple] De l'héréditaire croyance Éteindre les sacrés flambeaux, Brûler ce qu'adoraient ses pères, Et donner le nom de lumières à l'épaisse nuit des tombeaux ? Médit. I, 19 inconstance
Cris du sang, voix des morts, plaintes inextinguibles, Montez, allez frapper les voûtes insensibles Du palais des destins Harm. I, 7 inextinguible
Et devant l'infini, pour qui tout est pareil, Il est donc aussi grand d'être homme que soleil ! Harm. II, 4 infini, ie
Si la prière enfin de ses pleurs vous inonde, Et devant l'infini fait fléchir vos genoux Harm. I, 11 infini, ie
Comme une goutte d'eau dans l'Océan versée, L'infini dans son sein absorbe ma pensée Méd. I, 28 infini, ie
Les enfants héritant l'iniquité des pères Harm. I, 7 iniquité
Quand l'astre à son midi, suspendant sa carrière, M'inonde de chaleur, de vie et de lumière Médit. I, 16 inonder
D'où me vient, ô mon Dieu, cette paix qui m'inonde ? Harm. I, 5 inonder
Tristesse qui m'inonde, Coule donc de mes yeux ; Coule comme cette onde Où la terre féconde Voit un présent des cieux ! ib. IV, 5 inonder
Ossements desséchés, insensible poussière, Levez vous, recevez la vie et la lumière Méd. I, 30 insensible
Qui peut sonder de Dieu l'insondable pensée ? Joc. II, 63 insondable
Quelquefois seulement, quand mon âme oppressée Sent en rhythmes nombreux déborder sa pensée, Au souffle inspirateur du soir, dans les déserts Ma lyre abandonnée exhale encor des vers Méd. I, 20 inspirateur, trice
Ce jour inspirateur [le clair de lune] et qui la fait rêver [la pensée], Vers les choses d'en haut l'invite à s'élever Harm. I, 10 inspirateur, trice
Muse contemple ta victime ! Ce n'est plus ce front inspiré, Ce n'est plus ce regard sublime Qui lançait un rayon sacré Médit. I, 11 inspiré, ée
Impose donc silence aux plaintes de ta lyre ; Des coeurs nés sans vertu l'infortune est l'écueil ; Mais toi, roi détrôné, que ton malheur t'inspire Un généreux orgueil Méd. I, 14 inspirer
Qu'un autre vous réponde, ô sages de la terre ! Laissez-moi mon erreur ; j'aime, il faut que j'espère ; Notre faible raison se trouble et se confond ; Oui, la raison se tait, mais l'instinct vous répond Médit. I, 5 instinct
Par l'infaillible instinct le coeur soudain frappé Ne craint pas de retour, ni de s'être trompé Joc. III, 102 instinct
Leur coeur [aux amis] intarissable et l'un à l'autre ouvert Joc. III, 104 intarissable
Elle [la cascade] n'a qu'une plainte intermittente et douce, Selon qu'elle rencontre ou la pierre ou la mousse Jocel. VI, 224 intermittent, ente
Une secrète issue Laisse entrer le rayon et le jour du midi ; On ne peut du dehors découvrir l'interstice Joc. II, 83 interstice
Ces chants.... [qui] sur l'aile du temps traversant tous les âges, Brillent, comme l'iris sur les flancs des nuages Ép. à C. Delav. iris [2]
Siéyes pensait beaucoup, parlait peu, et écrivait avec cette brièveté tranchante qui a l'explosion et l'irréfutabilité des oracles dans le Dict. de POITEVIN. irréfutabilité
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse, Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur, S'en volent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Méd. I, 13 jaloux, ouse
Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Méd. I, 29 jaunissant, ante
Regardez en avant et non pas en arrière, Le courant roule à Jéhovah ! Harm. IV, 13 jéhovah
Ainsi toujours poussés vers de nouveaux rivages, Vers la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? Méd. I, 13 jeter
Bientôt.... mais de la mort la main lourde et muette Vient de toucher la corde [de la lyre du poëte] ; elle se brise et jette Un son plaintif et sourd dans le vague des airs Méd. II, 5 jeter
Là sont nos rêves pleins de charmes ; ....Là refleuriront nos jeunesses Méd. II, 1 jeunesse
C'est une jeune fiancée Qui, le front ceint du bandeau, N'emporta qu'une pensée De sa jeunesse au tombeau Harm. II, 1 jeunesse
Ce bonheur que l'ivresse cueille, De nos fronts tombant feuille à feuille, Jonchait le lugubre chemin [de nos jours] Méd. II, 1 joncher
Dans le stérile espoir d'une gloire incertaine, L'homme livre, en passant, au courant qui l'entraîne Un nom de jour en jour dans sa course affaibli ; De ce brillant débris le flot du temps se joue ; De siècle en siècle il flotte, il avance, il échoue Dans les abîmes de l'oubli Méd. II, 5 jouer
On dit que ce brillant soleil N'est qu'un jouet de ta puissance ; Que sous tes pieds il se balance Comme une lampe de vermeil Harm. I, 7 jouet
Mais le temps ? - Il n'est plus. - Mais la gloire ? eh ! qu'importe Cet écho d'un vain son qu'un siècle à l'autre apporte, Ce nom, brillant jouet de la postérité ? Méd. II, 5 jouet
Ils furent ce que nous sommes, Poussière, jouet du vent ! Fragiles comme des hommes, Faibles comme le néant ! Harm. II, I jouet
Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive, Il coule et nous passons Médit. I, 13 jouir
Dieu dit, et le jour fut ; Dieu dit et les étoiles De la nuit éternelle éclaircirent les voiles Médit. I, 30 jour
C'est que d'un toit de chaume une faible fumée, Un peu d'herbe le soir par le pâtre allumée, Suffit pour obscurcir tout le ciel d'un vallon, Et dérober le jour au plus pur horizon Harm. I, 5 jour
<< <  11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20 - 21  > >>
Retour à la liste des auteurs