La vie a dispersé, comme l'épi sur l'aire, Loin du champ paternel les enfants et la mère |
Harm. III, 2 |
épi |
Ma soeur et moi, cédant à tout par complaisance, Du nouveau possesseur épiâmes l'absence |
Joc. VII, 240 |
épier [2] |
Ce discours déborde de majesté, de douleurs, d'éplorations sublimes |
dans le Dict. de POITEVIN. |
éploration |
Beaux lieux, recevez-moi sous vos sacrés ombrages ; Vous qui couvrez le seuil de rameaux éplorés, Saules contemporains, courbez vos longs feuillages Sur le frère que vous pleurez |
Méd. II, 15 |
éploré, ée |
Il sent tarir ses jours comme une onde épuisée, Et son dernier soleil a lui |
Harm. II, 10 |
épuisé, ée |
Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance, N'ira plus de ses voeux importuner le sort |
Méd. I, 6 |
espérance |
L'esprit de la prière et de la solitude Qui plane sur les monts, les torrents et les bois.... |
Harm. I, 11 |
esprit |
Et j'ai dit dans mon coeur : que faire de la vie ? |
Méd. II, 19 |
et |
De colline en colline et d'étage en étage Les monts, dont le miroir fait onduler l'image, Descendent jusqu'au lit des mers |
Harm. I, 10 |
étage |
Tes yeux où s'éteignait la vie Rayonnent d'immortalité |
Médit. I, 9 |
éteindre |
Un silence pieux s'étend sur la nature [pendant la nuit] |
Harm. II, 4 |
étendre |
Qu'importe ce vain flux d'opinions mortelles Se brisant l'une l'autre en vagues éternelles ? |
Harm. I, 5 |
éternel, elle |
Roulez dans vos sentiers de flamme, Astres, rois de l'immensité ; Insultez, écrasez mon âme Par votre presque éternité |
Harm. IV, 9 |
éternité |
L'harmonieux éther, dans ses vagues d'azur, Enveloppe les monts d'un fluide plus pur |
Harm. II, 4 |
éther |
Les astres.... Dans les champs de l'éther l'un par l'autre heurtés |
Médit. I, 5 |
éther |
Je contemple sa forme [de Laurence] avec recueillement, Comme un être éthéré tombé du firmament |
Jocel. IV, 166 |
éthéré, ée |
La lune est dans le ciel et le ciel est sans voiles ; Elle éclaire de loin la route des étoiles, Et leur sillage blanc dans l'océan d'azur |
Harm. I, 10 |
étoile |
Quand.... Je demande à mon coeur tous ceux qui ne sont plus, Et que, les yeux flottants sur de chères empreintes, Je pleure dans mon ciel tant d'étoiles éteintes |
Harm. IV, 10 |
étoile |
Là le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l'étoile du soir s'élève dans l'azur |
Méd. I, 1 |
étoile |
Et ce bruit insensé que l'homme croit sublime Se sera pour jamais étouffé dans l'abîme, L'abîme qui n'a plus d'échos |
Harm. I, 10 |
étouffer |
Tu ceignis en mourant ton glaive sur ta cuisse, Et tu fus demander récompense ou justice Au Dieu qui t'avait envoyé |
Méd. II, 7 |
être [1] |
Une existence évanouie Ne fait pas baisser d'une vie Le flot de l'être toujours plein |
Harm. IV, 9 |
être [2] |
Que j'ai bien accompli cette loi de mon être [souffrir] ! |
Méd. I, 2 |
être [2] |
Ses compagnons [de Byron allant en Grèce] épars, groupés sur le navire, Ne parlent point entre eux de foi ni de martyre, Ni des prodiges saints par la croix opérés, Ni des péchés remis dans les lieux consacrés ; D'un plus fier évangile apôtres plus farouches, Des mots retentissants résonnent sur leurs bouches : Gloire, honneur, liberté, grandeur, droit des humains .... |
Harold, X |
évangile |
.... un passé qui s'évapore |
Médit. X |
évaporer |
Et que les saints échos de la voûte sonore Te portent plus brûlant, avant qu'il s'évapore, Le soupir qui te cherche en montant vers les cieux |
Harm. I, 8 |
évaporer |
[La vie] Songe qui s'évapore, étincelle qui fuit |
ib. III, 9 |
évaporer |
Mais tandis qu'exhalant le doute et le blasphème |
Méd. I, 18 |
exhaler |
Dans la nuit du tombeau l'âme s'engloutit-elle ? Tombe-t-elle en poussière ? ou, prête à s'envoler, Comme un son qui n'est plus va-t-elle s'exhaler ? |
Méd. I, 5 |
exhaler |
Et n'accuse point l'heure Qui te ramène à Dieu ! Soit qu'il naisse ou qu'il meure, Il faut que l'homme pleure Ou l'exil ou l'adieu |
Harm. IV, 5 |
exil |
Et quand sur cette mer, las de chercher sa route, Du firmament splendide il explore la route, Des astres inconnus s'y lèvent à ses yeux |
Harm. IV, 13 |
explorer |
Au doux murmure de leurs ondes [des fontaines], Exprimez vos grappes fécondes, Où rougit l'heureuse liqueur |
Méd. II, 4 |
exprimer |
Ton sein, oppressé par l'extase, Se soulevait sous ses transports |
Harold, Dédic. |
extase |
Le bronze extravasé doit couler dans le moule |
Joc. VIII, 259 |
extravasé, ée |
Je crus voir devant moi Un de ces champions des vérités nouvelles Que les anges de Dieu servaient, couvaient des ailes, Et qui, nourris déjà du pain caché du fort, Exultaient du supplice et vivaient de leur mort |
Joc. v, 180 |
exulter |
Là [en Grèce], l'histoire ou la Fable ont semé leurs grands noms Sur des débris sacrés, sur les mers, sur les monts |
Harold, X |
fable |
Nous voilà face à face avec la vérité |
Méd. I, 28 |
face |
....Dieu cruel, fallait-il nos supplices Pour ta félicité ? |
Méd. I, 7 |
falloir |
Astre inutile à l'homme [la lune], en toi tout est mystère ; Tu n'es pas son fanal, et tes molles lueurs Ne savent pas mûrir les fruits de ses sueurs |
Harm. I, 10 |
fanal |
Si je pouvais d'un mot évoquer devant toi Les fantômes divins dont ta plume féconde... |
Réponse aux adieux de W. Scott |
fantôme |