Oeuvres et citations de Alphonse de LAMARTINE

1259 citations de l'auteur Alphonse de LAMARTINE (Page 10 sur 32)

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Citation Œuvre Entrée
Montagnes que voilait le brouillard de l'automne, Vallons que tapissait le givre du matin, Saules dont l'émondeur effeuillait la couronne, Vieilles tours que le soir dorait dans le lointain Harm. III, 2 émondeur, euse
Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [l'Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir ; Que t'importe où s'en vont l'empire et la victoire ? Il n'est point d'avenir égal à ta mémoire Harm. II, 3 empire
Ce poids léger du temps que le travail emploie Harm. I, 5 employer
Il écrit, et les vents emportent sa pensée, Qui va dans tous les lieux vivre et s'entretenir Harm. II, 10 emporter
Je disais, et les vents emportaient ma prière dans le Dict. de POITEVIN emporter
Et, vers l'occident seul, une porte éclatante Laissait voir la lumière à flots d'or ondoyer ; Et la nue empourprée imitait une tente Qui voile sans l'éteindre un immense foyer Harm. II, 2 empourpré, ée
Voyageur fatigué qui reviens sur nos plages Demander à tes champs leurs antiques ombrages, à ton coeur ses premiers amours ; Que de jours ont passé sur ces chères empreintes ! Harm. III, 4 empreinte
L'oeil aime à parcourir la voûte Où son disque [de la lune] trace la route Des astres noyés dans les airs, à compter la foule azurée Des étoiles dans l'empyrée Et des vagues au bord des mers Harm. I, 10 empyrée
Des systèmes humains il [l'homme] élargit la base, Il encadre au hasard dans cette immensité Système, opinion, mensonge, vérité Harm. I, 11 encadrer
[Les Alpes] Qui, dans l'encaissement des roches éboulées, Cachent les lacs profonds et les noires vallées Joc. II, 72 encaissement
Qu'il est doux de voir sa pensée, Avant de chercher ses accents, En mètres divins cadencée, Monter soudain comme l'encens ! Harm. I, 1 encens
Élevez-vous [prières] dans le silence à l'heure où dans l'ombre du soir La lampe des nuits se balance, Quand le prêtre éteint l'encensoir Harm. I, 1 encensoir
Mon front est blanchi par le temps ; Mon sang refroidi coule à peine, Semblable à cette onde qu'enchaîne Le souffle glacé des autans Méd. I, 9 enchaîner
Ô terre, ô mer, ô nuit, que vous avez de charmes ! Miroir éblouissant d'éternelle beauté, Pourquoi mes yeux se voilent-ils de larmes Devant ce spectacle enchanté ? Harm. I, 10 enchanté, ée
Mon coeur lassé de tout, même de l'espérance, N'ira plus de ses voeux importuner le sort ; Prêtez-moi seulement, vallons de mon enfance, Un asile d'un jour pour attendre la mort Méd. I, 6 enfance
L'enfant dont la mort cruelle Vient de vider le berceau, Qui tombe de la mamelle Au lit glacé du tombeau Harm. II, 1 enfant
Venez, enfants du ciel, orphelins sur la terre, Il est encor pour vous un asile ici-bas ; Mes trésors sont cachés, ma joie est un mystère ; Le vulgaire l'admire et ne la comprend pas Harm. I, 11 enfant
Et cet heureux trépas, des faibles redouté, N'est qu'un enfantement à l'immortalité Socrate, 349 enfantement
Il voit les passions, sur une onde incertaine, De leur souffle orageux enfler la voile humaine Méd. II, 13 enfler
Tout à coup la flamme engourdie S'enfle, déborde ; et l'incendie Embrase un immense horizon Médit. II, 6 enfler
Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes, Il serpente et s'enfonce en un lointain obscur Méd. I, 1 enfoncer
La coupe de mes jours s'est brisée encor pleine ; Ma vie en longs soupirs s'enfuit à chaque haleine ; Ni larmes ni regrets ne peuvent l'arrêter Médit. II, 5 enfuir (s')
Qu'est-ce donc que des jours pour valoir qu'on les pleure ? Un soleil, un soleil, une heure et puis une heure ; Celle qui vient ressemble à celle qui s'enfuit ib. enfuir (s')
Que restera-t-il d'elle [la vulgaire jeunesse] ? À peine un souvenir ; Le tombeau qui l'attend l'engloutit tout entière Médit. I, 3 engloutir
Éternité, néant, passé, sombres abîmes, Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? ib. I, 13 engloutir
Partageant le destin du corps qui la recèle, Dans la nuit du tombeau l'âme s'engloutit-elle ? Médit. I, 5 engloutir
C'est.... du corbeau qui s'abat l'aigre croassement, Des autans engouffrés le triste sifflement Joc. III, 116 engouffré, ée
Les vents, en s'engouffrant sous ces vastes débris, En tirent des soupirs, des hurlements, des cris Méd. II, 20 engouffrer (s')
[Un aiglon] Dont l'oeil aspire à sa sphère, Et qui rampe sur la terre Comme un reptile engourdi Harm. II, 13 engourdi, ie
La joubarbe, la menthe et ces fleurs parasites Que la pluie enracine aux parois décrépites Joc. VI, 222 enraciner
Et la feuille aux feuilles s'entasse Harm. II, 5 entasser
[Les passions].... Soufflant de l'enfer sur ce million d'âmes [Paris], Entre-choquent entre eux ces hommes et ces femmes Joc. VIII, 254 entre-choquer (s')
Les feux croisent les feux ; le fer frappe le fer ; Les rangs entre-choqués lancent un seul éclair Médit. Préludes entre-choquer (s')
Tombeau, cher entretien d'une douleur amère Harm. III, 7 entretien
La douleur lentement m'entr'ouvre le tombeau Méd. I, 18 entr'ouvrir
Tu donnes.... à l'aigle l'envergure et l'ombre de ses ailes Joc. III, 111 envergure
Dieu n'éteindra pas plus sa divine étincelle Dans l'étoile des nuits dont la splendeur ruisselle Que dans l'humble regard de ce tendre épagneul Joc. IX, 279 épagneul, eule
Plus loin, sur la rive où s'épanche Un fleuve épris de ces coteaux.... Méd. II, 1 épancher
Océan, qui sur tes rives Épands tes vagues plaintives Harm. II, 13 épandre
Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères Harm. II, 4 éphémère
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