Un monde est assoupi sous la voûte des cieux |
ib. II, 4 |
ciel |
Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile, immobile et sans voix |
ib. II, 2 |
ciel |
Pourquoi vous troublez-vous, enfants de l'Évangile ? à quoi sert dans les cieux ton tonnerre inutile, Disent-ils au Seigneur ?... |
Harm. I, 5 |
ciel |
Ô nuits, déroulez en silence Les pages du livre des cieux |
Harm. I, 2 |
ciel |
Venez, enfants du ciel, orphelins sur la terre ; Il est encor pour vous un asile ici-bas |
Harm. I, 11 |
ciel |
Dieu les amincissant [les contours des blocs de rocher] en immenses spirales Les sculpte comme un lustre au ciel des cathédrales |
Joc. II, 82 |
ciel |
Nous vîmes une larme, et ce fut la dernière, Sous ses cils abaissés [de Socrate] rouler dans sa paupière |
Socrate, 371 |
cil [1] |
Il fonde les cités, familles immortelles, Et pour les soutenir il élève les lois, Qui, de ces monuments colonnes éternelles, Du temple social se divisent le poids |
Harm. II, 10 |
cité [1] |
Et qu'est-ce que la vie ? Un réveil d'un moment ! Labyrinthe sans clef ! question sans réponse ! |
Harm. III, 9 |
clef |
[Il voyait] .... les feux dispersés dans des nuits embaumées, Calculant sans compas leurs courbes enflammées, Sous la voûte sans clef flottant de toutes parts |
Harm. II, 12 |
clef |
La clématite en fleurs se suspend aux arcades |
Harold, v. |
clématite |
Nous parlâmes du coeur, comme deux vieux amis, Au foyer l'un de l'autre à la campagne admis |
Harm. III, 6 |
coeur |
Je relève sous l'eau les tiges abattues, Je secoue au soleil les coeurs de mes laitues |
Joc. IX, 281 |
coeur |
J'habitai plus que toi ces fortunés rivages [Savoie], J'adorai, j'aime encor ces monts coiffés d'orages |
Harm. III, 4 |
coiffé, ée |
[Le crucifix] Aux lèvres du mourant collé dans l'agonie, Comme un dernier ami |
Méd. II, 22 |
collé, ée |
Et la famille, enracinée Sur le coteau qu'elle a planté, Refleurit d'année en année, Collective immortalité ! |
Joc. IX, 291 |
collectif, ive |
.... Sur sa pâle main [de Laurence] ma lèvre qui se colle La retint à la vie avec une parole |
Joc. IV, 160 |
coller |
Là leurs gigantesques fantômes [des nuages] Imitent les murs des cités.... Là s'élèvent des colonnades.... |
Harm. I, 10 |
colonnade |
Mon père.... plein du grand combat qu'il avait combattu, En racontant sa vie enseignait la vertu |
Harm. III, 2 |
combattre |
... tout ce qui pense et tout ce qui respire Commença de souffrir |
Méd. I, 7 |
commencer |
Ainsi je n'irai plus ravir si loin de moi, Dans les secrets de Dieu, ces comment, ces pourquoi |
Méd. I, 20 |
comment |
Eh quoi ! le lourd compas d'Euclide Étouffe nos arts enchanteurs |
Méd. I, 10 |
compas |
Il [Dieu] compatit d'en haut à l'erreur qui le prie ; à défaut des clartés, il nous compte un désir |
Harm. I, 6 |
compatir |
Dors, murmurait Harold, d'une voix comprimée, Toi que je vais quitter.... |
Harold, VIII |
comprimé, ée |
Les pleurs comptent pour le sourire, Les nuits d'exil pour de beaux jours |
Harm. III, 4 |
compter |
Cinq vieux chênes germant dans ses concavités [du roc] Y penchent en tous sens leurs troncs creux et voûtés |
Joc. II, 81 |
concavité |
Il semble que la voix dans les airs égarée, Par cet espace étroit dans ces murs concentrée à notre âme retentit mieux |
Harm. I, 8 |
concentré, ée |
Nul ne désira plus dans l'autre âme qu'il aime De concentrer sa vie en se perdant soi-même |
Harm. IV, 11 |
concentrer |
Et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts |
Méd. I, 1 |
concert |
Témoignons pour le Christ, mais surtout par nos vies ; Notre moindre vertu confondra plus d'impies Que le sang d'un martyr |
Harm. I, 6 |
confondre |
Fables et vérités, ténèbres et lumière Flottent confusément devant notre paupière, Et l'un dit : c'est le jour ! et l'autre : c'est la nuit ! |
Harm. III, 5 |
confusément |
Adieu, monde fuyant, nature, humanité, Vaine forme de l'être, ombre d'un météore, Nous nous connaissons trop pour nous tromper encore |
Harm. IV, 11 |
connaître |
Et je sens ce rayon m'échauffer de sa flamme, Et mon coeur se console.... |
Harm. II, 4 |
consoler |
Quel firmament la nuit constellait dans leur sein [des mers] |
Chute d'un ange, récit. |
consteller |
Pâle lampe du sanctuaire, Pourquoi, dans l'ombre du saint lieu, Inaperçue et solitaire, Te consumes-tu devant Dieu ? |
Harm. I, 4 |
consumer |
Quand l'homme faible qui redoute La contagion du malheur Nous laisse seul sur notre route Face à face avec la douleur |
Harm. I, 9 |
contagion |
Sous ce jour sans rayon [une nuit étoilée], plus serein qu'une aurore, à l'oeil contemplatif la terre semble éclore |
Harm. II, 4 |
contemplatif, ive |
Là, deux ruisseaux, cachés sous des ponts de verdure, Tracent en serpentant les contours du vallon |
Médit. I, 6 |
contour |
Aux dons que ta bonté mesure Tout l'univers est convié |
Harm. I, 7 |
convier |
Une place au sépulcre est un don que l'on brigue ; Les morts vont au tombeau par immenses convois |
Joc. IX, 336 |
convoi |