| Je suis un cygne aussi ; je meurs, je puis chanter |
Socr. 342 |
cygne |
| Conduire la génisse à la source qu'elle aime, Ou suspendre la chèvre au cytise embaumé |
Méd. II, 15 |
cytise |
| La fleur dort sur sa tige, et la nature même Sous le dais de la nuit se recueille et s'endort |
Méd. II, 2 |
dais |
| Byron, viens en tirer [de ta lyre] des torrents d'harmonie ; C'est pour la vérité que Dieu fit le génie ; Jette un cri vers le ciel, ô chantre des enfers ; Le ciel même aux damnés enviera tes concerts |
Méd. I, 2 |
damné, ée |
| Quelquefois seulement le passant arrêté, Lisant l'âge et la date en écartant les herbes, Et sentant dans ses yeux quelque larme courir, Dit : Elle avait seize ans, c'est bien tôt pour mourir |
Harm. IV, 10 |
date |
| [Esprit de l'homme] Quel charme ou quelle horreur à la fin t'arrêta ? Ce furent ces forêts, ces ténèbres, cette onde, Et ces arbres sans date, et ces rocs immortels |
Harm. I, 11 |
date |
| Humble, et du saint des saints respectant les mystères, J'héritai l'innocence et le Dieu de mes pères |
Médit. I, 20 |
de |
| Notre esprit la reçoit [la foi] à son premier réveil, Comme les dons d'en haut, la vie et le soleil |
Médit. I, 18 |
de |
| La muse t'enivra de précoces faveurs |
Médit. I, 14 |
de |
| Silencieux abîme où je vais redescendre, Pourquoi laissas-tu l'homme échapper de ta main ! De quel sommeil profond je dormais dans ton sein ? |
ib. I, 18 |
de |
| Rougis plutôt, rougis d'envier au vulgaire Le stérile repos dont son coeur est jaloux |
Médit. I, 14 |
de |
| Combien de fois ainsi, trompé par l'existence, De mon sein pour jamais j'ai banni l'espérance ! |
Médit. 18 |
de |
| D'ici je vois la vie, à travers un nuage, S'évanouir pour moi dans l'ombre du passé |
Médit. VI |
de |
| Voyons si la vertu n'est qu'une sainte erreur, L'espérance un dé faux qui trompe la douleur |
Harm. IV, 11 |
dé [1] |
| Le soleil, comme nous, marche à sa décadence |
Méd. I, 5 |
décadence |
| L'infortune et l'exil, et la mort et le temps, Ont en vain décimé tes amis de vingt ans |
Harm. III, 4 |
décimer |
| Si du moins au hasard il [le sort] décimait les hommes |
Méd. I, 7 |
décimer |
| Tes jours, sombres et courts comme les jours d'automne, Déclinent.... |
Médit. I, 6 |
décliner |
| ....Les gouttes des fleurs, sur leurs seins [des jeunes filles] découlées, Y roulaient comme autant de perles défilées |
Joc. I, 34 |
découlé, ée |
| ....Mon front à large goutte Découlait de sueur.... |
Joc. IX, 338 |
découler |
| En vain l'écho léger.... A porté jusqu'à moi quelques lambeaux de vers, Quelques sons décousus de tes brillants concerts |
Ép. à C. Delav. |
décousu, ue |
| [Nos songes] Égaraient nos molles pensées Dans les dédales de l'amour |
Méd. II, 1 |
dédale |
| Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise Défaillait dans la voile, immobile et sans voix |
Harm. II, 2 |
défaillir |
| Les gouttes des fleurs, sur leurs seins [des jeunes filles] découlées, Y roulaient comme autant de perles défilées |
Joc. I, 34 |
défilé, ée [4] |
| Vois : l'infortune assise à la porte du temple [de la gloire] En garde les degrés |
Méd. I, 14 |
degré |
| Serions-nous donc pareils au peuple déicide, Qui, dans l'aveuglement de son orgueil stupide, Du sang de son Sauveur teignit Jérusalem ? |
Harm. I, 6 |
déicide [1] |
| .... aux bords de ton lac enchanté, Loin des sots préjugés que l'erreur déifie |
Méd. I, 12 |
déifier |
| Pendant mon sommeil, si ta main De mes jours déliait la trame, Céleste moitié de mon âme, J'irais m'éveiller dans ton sein |
Méd. I, 9 |
délier |
| Ton pouvoir [ô Christ] n'est plus le caprice Des démagogues et des rois |
Harm. III, 5 |
démagogue |
| Une larme.... c'est là ce funèbre denier, Ce tribut qu'à la mort tout mortel doit payer |
Harold, 49 |
denier |
| [Et vous étoiles] Qui, cadençant vos pas à la lyre des cieux, Nouez et dénouez vos choeurs harmonieux |
Méd. II, 8 |
dénouer |
| Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! |
Méd. I, 1 |
dépeuplé, ée |
| Comme un cygne argenté qui s'élève et déploie Ses blanches ailes sur les eaux |
Harm. I, 10 |
déployer |
| Déposer le fardeau des misères humaines, Est-ce donc là mourir ? |
Médit. I, 27 |
déposer |
| J'ai dénoué ses bras [de Laurence] du corps froid de son père, Et j'ai rendu ce soir la dépouille à la terre |
Joc. III, 99 |
dépouille |
| Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre |
Méd. I, 1 |
dépouille |
| Et qu'est-ce que la gloire ? un vain son répété, Une dérision de notre vanité ! |
Harm. III, 9 |
dérision |
| Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds |
Médit. I, 1 |
dérouler |
| Là le Tasse, brûlé d'une flamme fatale, Expiant dans les fers sa gloire et son amour, Quand il va recueillir la palme triomphale Descend au noir séjour |
Méd. I, 14 |
descendre |
| Repose-toi, mon âme.... L'amitié te trahit, la pitié t'abandonne, Et, seule, tu descends le sentier des tombeaux |
Médit. I, 6 |
descendre |