La nuit, guidant son cortége d'étoiles, Sur le monde endormi jette ses sombres voiles |
Méd. I, 16 |
cortége |
Ainsi le trait fatal dans les rangs se promène, Et comme des épis les couche dans la plaine |
Méd. II, 15 |
coucher [1] |
La brise qui soulève ou couche les épis |
Harm. I, 5 |
coucher [1] |
On s'arrête, on s'assied, on voit passer la foule Qui sur l'étroit degré se coudoie et se foule |
Harm. III, 6 |
coudoyer |
Il [le christianisme] coule la pensée En bronze palpable et vivant |
Harm. IV, 13 |
couler |
Les échos assoupis ne livrent au zéphyre Que des soupirs mourants, de silence coupés |
Méd. II, 2 |
coupé, ée [1] |
La barque errante Berça sur l'onde transparente Deux couples par l'amour conduits |
Médit. II, 1 |
couple |
Achève.... C'est le dieu qui règne et qui couronne ; C'est le dieu qui punit, c'est le dieu qui pardonne |
Méd. II, 7 |
couronner |
Mais toi seul, ô mon Dieu, par siècles tu mesures Ce temps qui sous tes mains coule éternellement ; L'homme compte par jours ; tes courtes créatures Pour naître et pour mourir ont assez d'un moment |
Harm. IV, 4 |
court, courte |
Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir |
Harm. II, 3 |
couver |
Tant qu'aucun souffle ne l'éveille, L'humble foyer couve et sommeille |
Médit. II, 6 |
couver |
Créateur tout-puissant, principe de tout être ; Toi pour qui le possible existe avant de naître, Roi de l'immensité |
Méd. I, 7 |
créateur, trice |
Salut, principe et fin de toi-même et du monde, Toi qui rends d'un regard l'immensité féconde ; Ame de l'univers, Dieu, père, créateur, Sous tous ces noms divers, je crois en toi, Seigneur |
ib. I, 16 |
créateur, trice |
Lorsque du Créateur la parole féconde Dans une heure fatale eut enfanté le monde Des germes du chaos |
Méd. I, 7 |
créateur, trice |
Femmes, anges mortels, création divine, Seul rayon dont la vie un moment s'illumine |
Harm. IV, II |
création |
C'est l'heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage |
Méd. I, 16 |
création |
La voix de l'univers, c'est mon intelligence ; Sur les rayons du soir, sur les ailes du vent, Elle s'élève à Dieu comme un parfum vivant ; Et, donnant un langage à toute créature, Prête, pour l'adorer, mon âme à la nature |
Méd. I, 16 |
créature |
Ce monde qui te cache est transparent pour moi ; C'est toi que je découvre au fond de la nature ; C'est toi que je bénis dans toute créature |
ib. |
créature |
Tu n'étais pas encor, créature insensée, Déjà de ton bonheur j'enfantais le dessein ; Déjà, comme son fruit, l'éternelle pensée Te portait dans son sein |
Médit. I, 8 |
créature |
Et moi je passe aussi parmi l'immense foule D'êtres créés, détruits, qui devant toi s'écoule |
Harm. IV, 11 |
créé, créée |
Si la vie et la mort ne sont pas même, hélas ! Deux mots créés par l'homme et que Dieu n'entend pas ! |
Harm. IV, 11 |
créé, créée |
Une dérision d'un être habile à nuire, Qui s'amuse sans but à créer pour détruire |
Harm. IV, 11 |
créer |
À l'heure où l'âme solitaire S'enveloppe d'un crêpe noir Et n'attend plus rien de la terre |
Harm. I, 9 |
crêpe [1] |
On dirait [pendant une nuit claire], en voyant ce monde sans échos, Où l'oreille jouit d'un magique repos, Où tout est majesté, crépuscule, silence.... |
Harm. II, 4 |
crépuscule |
Il est pour la pensée une heure.... une heure sainte Alors que, s'enfuyant de la céleste enceinte, De l'absence du jour pour consoler les cieux, Le crépuscule aux monts prolonge ses adieux |
Méd. II, 7 |
crépuscule |
Dans le creux du rocher, sous une voûte obscure, S'élève un simple autel |
Méd. I, 26 |
creux [2] |
Entends du haut des cieux le cri de nos besoins |
Méd. I, 16 |
cri |
Rendons grâce à lui seul [Dieu] du rayon qui nous luit, Sans nous enfler d'orgueil et sans crier ténèbres Aux enfants de la nuit |
Harm. I, 6 |
crier |
Est-ce un dieu qui trompe le crime ? Toujours d'une auguste victime Le sang est fertile en vengeur ! Toujours, échappé d'Athalie, Quelque enfant que le fer oublie, Grandit à l'ombre du Seigneur |
Méd. I, 15 |
crime |
La fortune toujours du parti des grands crimes, Les forfaits couronnés devenus légitimes |
ib. I, 7 |
crime |
L'air siffle, le ciel se joue Dans la crinière des flots |
Harm. I, 3 |
crinière |
Enfin mon pied crispé touche au bord de l'abîme |
Rhin, II, 242 |
crispé, ée |
Notre humble ruisseau.... Déroule sa nappe argentine Et dans son onde cristalline Aime à bercer le doux rayon |
Ép. à V. Hugo |
cristallin, ine |
Lorsque, les bras croisés sur sa large poitrine.... |
Nouv. méd. 7 |
croisé, ée [1] |
Jusqu'au jour, où des morts perçant la voûte sombre, Une voix, dans le ciel les appelant sept fois, Ensemble éveillera ceux qui dorment à l'ombre De l'éternelle croix |
Méd. 22 |
croix |
Deux soldats.... Leurs crosses à l'épaule avançaient sur sa trace |
Joc. III, 94 |
crosse |
Ces gigantesques monts crouleront à leur tour |
Harm. II, 3 |
crouler |
Je n'osais ! ... mais le prêtre entendit mon silence, Et, de ses doigts [de la morte] prenant le crucifix : Voilà le souvenir et voilà l'espérance ; Emportez-les, mon fils |
Nouv. méd. 22 |
crucifix |
Le curé ne doit connaître ni saisons, ni distance, ni contagion, ni soleil, ni neige, s'il s'agit de porter l'huile au blessé, le pardon au coupable, ou son Dieu au mourant |
dans le Dict. de DOCHEZ. |
curé [1] |
Coupable ou malheureux, vous n'avez rien à taire ; Pardonner, soulager, c'est tout mon ministère ; Je suis l'oeil et la main et l'oreille de Dieu, Sa providence à tous, le curé de ce lieu |
ib. |
curé [1] |