Ainsi qu'un astre éteint sur un horizon vide, La foi, de nos aïeux la lumière et le guide, De ce monde attiédi retire ses rayons |
Harm. I, 6 |
attiédi, ie |
Quand.... les heures de midi, En vous enveloppant comme un manteau de soie, Feront épanouir votre sang attiédi |
Harm. II, 8 |
attiédi, ie |
Sur ce site enchanté, mon âme qu'il attire S'abat comme le cygne, et s'apaise et soupire à cette image du repos |
Harm. I, 10 |
attirer |
Son immense ennui, son agitation [de la foule] M'entraînent faible et seul dans son attraction |
Joc. VIII, 255 |
attraction |
Jamais sans doute aucunes larmes N'obscurciront pour eux [mes frères les hommes] le ciel |
Harm. I, 9 |
aucun, une |
L'univers est à lui [Dieu], Et nous n'avons à nous Que le jour d'aujourd'hui |
Médit. I, 2 |
aujourd'hui |
Rayon divin, es-tu l'aurore Du jour qui ne doit pas finir ? |
Méd. I, 4 |
aurore |
Qu'un vent vienne à souffler du soir ou de l'aurore |
Harm. I, 5 |
aurore |
A peine séparés par une courte avance, Les fuyards n'avaient plus qu'une faible espérance |
Joc. III, 7 |
avance |
Elle est plus caressante et plus libre qu'avant |
Joc. IV, 163 |
avant |
Sept marches.... conduisent au palier Qu'un avant-toit défend du vent et de la neige |
Joc. VI, 226 |
avant-toit |
Le regard, à travers ce rideau de verdure, Ne voit rien que le ciel et l'onde qu'il azure |
Médit. II, 24 |
azurer |
Mais du vent qui s'élève un souffle inaperçu Badine avec ma voile et l'enfle à mon insu |
Ép. à Delav. |
badiner |
L'onde qui baise ce rivage, De quoi se plaint-elle à ses bords ? |
Méd. II, 15 |
baiser [1] |
Je n'entends au dehors que le lugubre bruit Du balancier qui dit : Le temps marche et te fuit ! |
Harm. IV, 11 |
balancier [1] |
Delphes n'a plus d'oracles ; Le temps a balayé le temple et les miracles |
Harold, I |
balayer |
L'enfant en essayant sa première parole Balbutie au berceau son sublime symbole [de Dieu] |
Médit, I, 18 |
balbutier |
Dieu ! ma bouche balbutie Ce nom des anges redouté ; Un enfant même est écouté Dans le choeur qui te glorifie |
Harm. I, 7 |
balbutier |
.... Ton nom [Bonaparte], jouet d'un éternel orage, Sera par l'avenir ballotté d'âge en âge Entre Marius et César |
Méd. II, 7 |
ballotter [1] |
Quand la terre, exhalant sa vertu balsamique |
Harm. II, 8 |
balsamique |
Chaque coup du battant sonore Me semble jeter des sanglots |
III, 348 |
battant [2] |
L'homme, ranimant une rage assouvie, Cherche encor la douleur où ne bat plus la vie |
Harm. II, 7 |
battre |
Rien d'humain ne battait sous ton épaisse armure |
Méd. II, 7 |
battre |
Heureuse la beauté que le poëte adore ! |
Méd. I, 3 |
beauté |
L'eau berce.... La tente des matelots |
Harm. I, 3 |
bercer |
Aussi blanche est la page où je notai mes jours ; Qu'aurais-je-écrit ?.... |
Joc. II, 56 |
blanc, blanche [1] |
Ah ! grâce aux passions que mon coeur se retranche, Puisse toute ma vie être une page blanche ! |
ib. |
blanc, blanche [1] |
.... à peine au loin la voile.... Blanchit en ramenant le paisible pêcheur |
Méd. II, 2 |
blanchir |
Mais du Dieu trois fois saint notre injure est l'injure ; Faut-il l'abandonner au mépris du parjure, Aux langues du sceptique ou du blasphémateur ? |
Harm. I, 6 |
blasphémateur, trice |
Semblable au bloc divin d'où sortit Galatée |
Socr. 371 |
bloc |
L'oiseau qui charme le bocage, Hélas ! ne chante pas toujours |
Méd. II, 26 |
bocage [1] |
Adieux, regrets, baisers.... Mon âme s'en troublait, mon oreille ravie Buvait languissamment ces prémices de vie |
Joc. I, 36 |
boire [1] |
Pourquoi bondissez-vous sur la plage écumante, Vagues dont aucun vent n'a creusé le sillon ? |
Harm. I, 3 |
bondir |
Couvert du bouclier de ta philosophie, Le temps n'emporte rien de ta félicité |
Méd. I, 12 |
bouclier |
Il s'est apprivoisé pas à pas, jour à jour ; Il boude à mon départ, il saute à mon retour |
Joc. III, 122 |
bouder |
Farine de maïs bouillottant à petit feu dans la marmite |
Genev. V |
bouillotter |
Le chêne, dans son noeud la retenant [la hache] de force, Et recouvrant le fer de son bourlet d'écorce, Grandissait.... |
Joc. IX, 354 |
bourrelet |
Formant à la hâte un brancard de verdure,... .... nous marchons, Et dans ma grotte enfin mourant nous le couchons |
Joc. III, 95 |
brancard |
[O mer !] je ferme au branle de ta lame Mes regards fatigués du jour |
Méd. II, 21 |
branle |
....C'était l'heure sainte où libre et solitaire, Au rayon du couchant il lisait son bréviaire |
Joc. Prol. 8 |
bréviaire |