Ainsi coule la vie en paisibles soleils |
Harm. I, 5 |
soleil |
J'en jure par la mort : dans un monde pareil, Non, je ne voudrais pas rajeunir d'un soleil ; Je ne veux pas d'un monde où tout change, où tout passe |
Méd. I, 18 |
soleil |
L'esprit de la prière et de la solitude Qui plane sur les monts, les torrents et les bois, Dans ce qu'aux yeux mortels la terre a de plus rude, Appela de tout temps les âmes de son choix |
Harm. I, 11 |
solitude |
La voix du laboureur ou de l'enfant joyeux Sollicitant le pas du boeuf laborieux |
Harm. I, 5 |
solliciter |
Comme un navire en feu qui sombre à l'horizon |
Harm. II, 2 |
sombrer [1] |
Allez, où sont allés vos pères, Dormir auprès de vos aïeux ; De ce lit où la mort sommeille, On dit qu'un jour elle s'éveille |
Méd. II, 4 |
sommeiller |
Toi qui donnas son âme et son gosier sonore à l'oiseau que le soir entend gémir d'amour |
Harm. I, 1 |
sonore |
La chambre de la reine et des enfants offrait la même sordidité |
cité dans LEGOARANT |
sordidité |
Le peu qui lui restait a passé, sou par sou, En linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où |
Joc. Prol. 29 |
sou |
La chaise où je m'assieds, la natte où je me couche, La table où je t'écris, l'âtre où fume une souche |
Joc. VI, 227 |
souche |
Ton souffle créateur s'est abaissé sur moi |
Méd. I, 2 |
souffle |
Il [Dieu] fit l'eau pour couler, l'aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l'homme pour souffrir |
Méd. I, 2 |
souffrir |
La flûte dans les bois, et ces chants sur les mers Arrivaient jusqu'à nous sur les soupirs des airs |
Socrate, 35 |
soupir |
Ah ! si jamais ton luth [de Byron], amolli par tes pleurs, Soupirait sous tes doigts l'hymne de tes douleurs |
Méd. I, 2 |
soupirer |
Source limpide et murmurante, Qui de la fente du rocher Jaillis en nappe transparente |
Harm. II, 5 |
source |
Je me souvien D'avoir eu pour ami, dans mon enfance, un chien |
Joc. III, 120 |
souvenir [1] |
Et toi, Byron.... Le mal est ton spectacle, et l'homme est ta victime |
Médit. II |
spectacle |
Mais peut-être au delà des bornes de sa sphère [du soleil], Lieux où le vrai soleil éclaire d'autres cieux |
Méd. I |
sphère |
Tout homme, en te voyant [Byron], reconnaît dans tes yeux Un rayon éclipsé de la splendeur des cieux |
Méd. II |
splendeur |
Elle voyait grandir et splendir à mesure Du céleste captif la touchante figure |
Chute d'un ange, 12e vision. |
splendir |
Combien de fois ainsi mon esprit abattu A cru s'envelopper d'une froide vertu, Et, rêvant de Zénon la trompeuse sagesse Sous un manteau stoïque a caché sa faiblesse ! |
Méd. I, 18 |
stoïque |
Mais puisque de ces bords, comme elle [l'espérance], tu t'envoles, Hélas ! et que voilà tes suprêmes paroles..., Permets-moi de répondre et de t'interroger |
Mort de Socrate. |
suprême |
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges Jeter l'ancre un seul jour ? |
Médit. I, 13 |
sur [1] |
Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! |
ib. I, 29 |
sur [1] |
J'aimerais à glisser sous la nuit des rameaux, à dormir sur les prés, à flotter sur les eaux |
ib. II, 8 |
sur [1] |
[Mer] sur quelque plage Que tu me fasses dériver.... |
Médit. II, 21 |
sur [1] |
Le souffle se taisait dans son sein endormi [d'une morte], Et sur l'oeil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi |
Méd. II, 22 |
sur [1] |
D'où me vient cette foi dont mon coeur surabonde ? |
Harm. I, 5 |
surabonder |
Comme le filet d'eau qui, surgi de la terre, Y rentre de nouveau par la terre englouti |
Harm. IV, 11 |
surgi, ie |
Ah ! si mon frêle esquif battu par la tempête, Grâce à des vents plus doux, pouvait surgir au port ! |
Médit. I, 3 |
surgir |
Comme le flot captif qui, bouillant dans le vase, S'enfle, frémit, s'élève et surmonte ses bords |
Harold, Déd. |
surmonter |
Soudain le pasteur [Jacob] se dégage Des bras du combattant des cieux, L'abat, le presse, le surmonte, Et sur son sein gonflé de honte Pose un genou victorieux |
Médit. II, 6 |
surmonter |
Tu sais.... Qu'à cette épaisse nuit qui descend d'âge en âge à peine un nom par siècle obscurément surnage |
Harm. II, 12 |
surnager |
Et la création, toujours, toujours nouvelle, Monte éternellement la symbolique échelle Que Jacob rêva devant lui [le Verbe] |
Harm. IV, 13 |
symbolique |
Me préserve Apollon de blasphémer les Grâces !... Ni surtout de Vénus la riante ceinture, Qui d'un noeud sympathique enchaîne la nature |
Mort de Socrate, 357 |
sympathique |
Salut ! ô sacrés tabernacles, Où tu descends, Seigneur, à la voix d'un mortel ! |
Harm. I, 8 |
tabernacle |
Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N'éprouve devant eux ni charme ni transport |
Médit. I |
tableau |
Quant je m'asseois dans ces retraites, Pleines des générations, Où tu ranges sur deux tablettes La sagesse des nations |
Recueil. poétiques, à A. Martin sur sa bibliothèque. |
tablette |
Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée ; Le souffle se taisait dans son sein endormi |
Sec. Méditations, 22 |
taire |
Mais tandis, ô mon Dieu, qu'aux yeux de ton aurore Un nouvel univers chaque jour semble éclore |
Harm. I, 3 |
tandis |