Que mon bras arrondi t'entoure et te soutienne Sur ces tapis de fleurs |
Méd. II, 24 |
tapis |
Vénus se lève à l'horizon ; à mes pieds l'étoile amoureuse De sa lueur mystérieuse Blanchit les tapis de gazon |
Médit. le Soir. |
tapis |
[ô mort] Que tardes-tu ? parais ; que je m'élance enfin Vers cet être inconnu, mon principe et ma fin |
Médit. v. |
tarder |
[Si j'étais étoile] Je viendrais chaque nuit, tardif et solitaire, Sur les monts que j'aimais briller près de la terre |
Médit. II, 8 |
tardif, ive |
Action temporisatrice |
cité dans LEGOARANT |
temporisateur, trice |
[Nos beaux jours] Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface Ne nous les rendra plus ! |
le Lac. |
temps |
Gloire à toi, dans les temps et dans l'éternité, Éternelle raison, suprême volonté ! |
Méd. I, 2 |
temps |
Toute âme est soeur d'une âme ; Le monde peut en vain un temps les séparer, Leur destin tôt ou tard est de se rencontrer |
Joc. III, 101 |
temps |
.... L'âme des chrétiens, prête à quitter le corps, De l'abîme des temps voit déjà les deux bords |
Joc. v, 188 |
temps |
.... Dans mon jeune temps, le suivant [l'aigle] sur ces cimes, Mon pied comme mon oeil se jouait des abîmes |
Jocel. II, 73 |
temps |
Il me semble déjà dans mon oreille entendre De sa touchante voix l'accent touchant et tendre |
Jocelyn, Prol. |
tendre [1] |
Et qu'est-ce que la terre ? une prison flottante, Une demeure étroite, un navire, une tente |
Harm. III, 9 |
tente [1] |
C'est Dieu, pensais-je, qui m'emporte.... Quels cieux ne tenterons-nous pas ? |
Harm. III, 9 |
tenter [1] |
C'est au pied de quelques-uns de ces térébinthes, aïeux du térébinthe qui me couvre, que le poëte sacré [David] venait sans doute attendre le souffle qui l'inspirait si mélodieusement |
Voir en Orient, Jérusalem. |
térébinthe |
Le soir retient ici son haleine expirante, De crainte de ternir la glace transparente Où se mire le firmament |
Harm. I, 10 |
ternir |
L'ignorance a terni tes lumières sublimes [de l'Évangile] |
Harm. III, 5 |
ternir |
Voilà donc le séjour d'un peuple, et le murmure De ces innombrables essaims Que la terre produit et dévore à mesure |
Harm. I, 10 |
terre |
Ô terre, ô mer, ô nuit, que vous avez de charmes ! |
ib. I, 10 |
terre |
Quel que soit le destin que couve l'avenir, Terre [Italie], enveloppe-toi de ton grand souvenir ! |
Harm. II, 3 |
terre |
Ah ! nous [chrétiens] n'avons que trop aux maîtres de la terre Emprunté pour régner leur puissance adultère |
Harm. I, 6 |
terre |
Que ne puis-je, porté sur le char de l'aurore, Vague objet de mes voeux, m'élancer jusqu'à toi ? Sur la terre d'exil pourquoi rester encore ? Il n'est rien de commun entre la terre et moi |
Médit. I |
terre |
Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire ; Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour |
Médit. I, 1 |
terrestre |
Malheureux Girondins, s'ecriait Danton, ils nous ont précipités dans l'abîme de l'anarchie, ils en ont été submergés ; nous le serons à notre tour, et déjà je sens la vague à cent pieds au-dessus de ma tête |
Girondins, XLV |
tête |
Regardez sur les mers cette pompe fleurie ; C'est le vaisseau sacré, l'heureuse théorie |
Socrate. |
théorie [2] |
Plongé dans le sein de Thétis, Le soleil a cédé l'empire à la pâle reine des nuits |
Médit. Le golfe de Baïa. |
thétis |
[Crucifix] Dans mes tremblantes mains tu passas, tiède encore De son dernier soupir |
Médit. II, 22 |
tiède |
Mon coeur est tiède encor des feux de ma jeunesse |
Harm. II, 12 |
tiède |
L'air soufflait des soupirs, il apportait des nues Des tiédeurs, des odeurs, des langueurs inconnues |
Joc. IV, 125 |
tiédeur |
Sa voix [de ma mère] a-t-elle encor ce doux timbre d'argent ? |
Joc. VI, 218 |
timbre [1] |
Les troupeaux dont la cloche Comme un appel lointain tintait de roche en roche |
Joc. VIII, 89 |
tinter [1] |
La même voix tintait longtemps dans mes oreilles, Et, sortant de mon coeur, m'entretenait tout bas |
Destinées de la poésie. |
tinter [1] |
Le temps n'a pas encor bruni l'étroite pierre, Et sous le vert tissu de la ronce et du lierre On distingue un sceptre brisé |
Médit. II, 7 |
tissu [1] |
Tes jours furent tissus de gloire et d'infortune |
Médit. 14 |
tissu, ue [2] |
Ne souffre pas, mon Dieu, que notre humble héritage Passe do mains en mains troqué contre un vil prix, Comme le toit du vice ou le champ des proscrits ! |
Harm. III, 2 |
toit |
Et du toit paternel le seuil ou la fumée |
Harm. II, 12 |
toit |
L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux |
Médit. I, 2 |
tombé, ée |
Non, la lyre aux tombeaux n'a jamais insulté |
Nouv. Médit. Bonaparte. |
tombeau |
Quand la feuille des bois tombe dans la prairie |
Méd. I, 1 |
tomber |
Ou plutôt que ne puis-je, au doux tomber du jour.... |
Méd. I, 20 |
tomber |
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots |
Médit. le Lac. |
tomber |