Du nom tonnant de Dieu j'effrayais tous ces vices |
Joc. VIII, 269 |
tonnant, ante |
Byron, viens en tirer [de ma lyre] des torrents d'harmonie |
Méd. I, 2 |
torrent |
Jamais d'aucun mortel le pied.... N'imprima sur la terre une plus forte trace |
Nouv. Médit. Bonaparte. |
trace |
Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace [des jours de bonheur] ? |
Médit. le Lac. |
trace |
En vain sur la route fatale Dont les cyprès tracent le bord, Quelques tombeaux par intervalle Nous avertissaient de la mort |
Méd. II, 1 |
tracer |
Si ce qu'on prétend traduire n'est pas même une pensée, si ce n'est qu'une impression fugitive, un rêve inachevé de l'imagination ou de l'âme du poëte, un son vague et inarticulé de sa lyre.... que restera-t-il sous la main du traducteur ? |
Disc. de récept. à l'Acad. franç. |
traducteur |
On voit à l'horizon sa lueur [du crépuscule] incertaine, Comme les bords flottants d'une robe qui traîne... |
Méd. II, 8 |
traîner |
Ils iront d'un seul trait du tombeau dans les cieux.... Ceux qui, vainqueurs des sens pendant leur courte vie, Ont soumis à l'esprit la matière asservie |
Mort de Socr. 351 |
trait [1] |
Oui, j'ai quitté ce port tranquille |
Médit. 25 |
tranquille |
Si leurs pieds souvent glissèrent, Si leurs lèvres transgressèrent Quelque lettre de ta loi |
Harm. II, 1 |
transgresser |
Un air égal et doux, tiède haleine de l'onde, Règne ici quand la bise ailleurs transit ou gronde |
Joc. II, 83 |
transir |
L'esprit de l'Évangile Est un baume enfermé dans un vase d'argile ; Homme ! sans le briser, transvasez la liqueur |
Joc. IX, 306 |
transvaser |
Ou si d'un dieu qui dort l'aveugle nonchalance Laisse au gré du destin trébucher sa balance |
Méd. I, 20 |
trébucher |
La soupe est trempée.... quand il a trempé la soupe au prisonnier |
Joc. V, 173 |
tremper |
Et mesurant de l'oeil les arches colossales Des temples, des palais, des portes triomphales |
Pèler. de Child Harold. |
triomphal, ale |
Moi, je meurs ; et mon âme, au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux |
Méd. I, 29 |
triste |
Souvent sur la montagne, à l'ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m'assieds |
Méd. I, 1 |
tristement |
Tant que le tronçon d'une épée.... |
Méd. I, 15 |
tronçon |
Je verserais [en un autre coeur] le trop-plein de mon âme |
Joc. II, 87 |
trop-plein |
Mais leur onde [de deux ruisseaux] est limpide, et mon âme troublée N'aura pas réfléchi les clartés d'un beau jour |
Médit. le Vallon. |
troublé, ée |
Et pour lui [un campagnard] l'univers s'étendait de la pente Où sous ces peupliers son beau fleuve serpente, Jusqu'à ces monts voisins.... |
Harm. II, 12 |
univers |
Jusqu'à ce qu'étendue enfin sur la terre et les mers, L'universelle nuit pèse sur l'univers |
Harm. II, 12 |
universel, elle |
Si de ton nom pourtant tu veux l'entretenir [le coeur qui t'aime], Grave ces simples mots sur ton urne à venir |
Harm. II, 12 |
urne |
Regarde autour de toi ; tout commence et tout s'use |
Médit. I, 5 |
user |
L'air, chargé de ces sons, qu'il emporte sur l'onde.... Semble, comme une mer où la tempête gronde, Rouler des flots de voix et des vagues de bruit |
Harm. I, 10 |
vague [1] |
Mon coeur, lassé de tout, même de l'espérance, N'ira plus de ses voeux importuner le sort ; Prêtez-moi seulement, vallons de mon enfance, Un asile d'un jour pour attendre la mort |
Méd. I, 6 |
vallon |
Vous qui passez comme l'ombre Par ce triste vallon de pleurs, Passagers sur ce globe sombre, Hommes, mes frères en douleurs |
Médit. II, 4 |
vallon |
Le passereau suit le vanneur, Et l'enfant s'attache à sa mère |
Harm. I, 7 |
vanneur |
Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit déjà les bords de l'horizon |
Médit. I |
vaporeux, euse |
L'esprit de la prière et de la solitude.... Appela de tout temps les âmes de son choix : Venez, venez, dit-il à l'amour qui regrette, Au génie opprimé sous un ingrat oubli.... |
Harm. I, 11 |
venir |
Mais sur sa blanche épaule un ramier favori Était venu chercher un amoureux abri, Il ventilait son cou d'un frémissement d'aile |
Méd. 2, Une jeune fille. |
ventiler [1] |
Sceptres, glaives, faisceaux, haches, houlette, armure, Symboles vermoulus, fondent sous votre main |
Harm. IV, 13 |
vermoulu, ue |
Silencieux réduit [une bibliothèque], où des rayons de bois, Par l'âge vermoulus.... |
Harm. II, 12 |
vermoulu, ue |
Murs sacrés ! saints autels ! je suis seul, et mon âme Peut verser devant vous ses douleurs et sa flamme |
Méd. I, 22 |
verser |
Il fuit [le temps], et mes vertes années Disparaissent de mon regard |
Harm. III, 9 |
vert, erte |
Il n'est plus [un ami d'enfance], notre âme est veuve |
Harm. II, 1 |
veuf, veuve |
Sa voix de l'évêque] prit la colère et la vibration Du prophète lançant la malédiction |
Joc. v, 187 |
vibration |
Quand tes accords, vibrés en sons courts et rapides |
Harm. IV, 3 |
vibré, ée |
Ton âme [d'une chanteuse] dont l'écho vibre dans chaque oreille |
Harm VI, 3 |
vibrer |
Dans ton sein [de la nature] qu'est-ce qu'une vie ? Ce qu'est une goutte de pluie Dans les bassins de l'océan |
Harm. IV, 9 |
vie [1] |