Oeuvres et citations de Jean-François MARMONTEL

1106 citations de l'auteur Jean-François MARMONTEL (Page 15 sur 28)

<< <  10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20  > >>
Citation Œuvre Entrée
L'homme vertueux qui, sur le trône, a passé sa vie à faire le peu de bien qui dépendait de lui, meurt à la peine, sans avoir jamais su s'il avait un ami sincère Bélis. VIII peine
Je compris bien que ces prélats voulaient peloter avec moi, et, comme le jeu me plaisait assez, je fis volontiers la partie Mém. VIII peloter
Celui qui se pénètre vivement du beau, du touchant, du sublime, n'est pas loin de l'exprimer Oeuv. t. VI, p. 249 pénétrer
Il parlait mal et péniblement notre langue Mém. VI péniblement
Il m'écouta d'un air pensif et dédaigneux Mém. II pensif, ive
Ne trouvant personne à punir, il me faisait porter la peine des coupables par les pensums qu'il me donnait Mém. I pensum
Le vice est une pente habituelle ; le crime n'est qu'un mouvement Oeuv. t. VIII, p. 403 pente
Sa mollesse et son indolence laissaient comme endormie au fond de sa pensée une foule de perceptions délicates, fines et justes.... Mém. IX perception
Doué d'une facilité de perception et d'intelligence qui démêlait dans un instant le noeud le plus compliqué d'une affaire Mém. XI perception
Dans Marivaux, l'impatience de faire preuve de finesse et de sagacité perçait visiblement Mém. IV percer
Je lui répondis que Paris était pour moi un trop grand théâtre, que je m'y perdrais dans la foule Mém. II perdre
Des hommes perdus d'envie, de noirceur et de débauche Oeuvr. t. VI, p. 151 perdu, ue
Pourquoi dit-on durable, et ne dit-on plus perdurable, qui l'agrandit ? Oeuv. t. x. p. 431 perdurable
Cela prouve que, dans l'espèce humaine, la multitude est perfectible ; que son caractère primitif fut sauvage et non pas féroce Oeuv. t. XVII, p. 218 perfectible
Le mot de période en fait de musique est aussi usité qu'en parlant d'éloquence : les bons écrivains et les hommes instruits n'appellent pas autrement le cercle que décrit un chant dont les parties se développent et se renferment dans un dessein régulier et fini Oeuv. p. 240 période
Cette forme d'airs périodiques dont Vinci était l'inventeur, et que Leo, Pergolèse, Galuppi, Jomelli avaient portée à un aussi haut degré d'expression ou de mélodie Oeuv. t. XX, p. 11 périodique
Dans l'éloquence de la tribune et dans celle de la chaire, où il s'agit surtout d'intéresser et d'émouvoir, la péroraison est une partie essentielle du discours, parce que c'est elle qui donne la dernière impulsion aux esprits, et qui décide la volonté, l'inclination d'un auditoire libre Oeuv. t. IX, p. 240 péroraison
Parce qu'il a une perruque blonde et des vapeurs noires, il se croit un philosophe anglais Cont. mor. Connaiss. perruque
Ce n'est point au Cid persécuté, c'est au Cid triomphant de la persécution que Cinna dut la naissance Mém. VI persécution
La persévérance est une stabilité perpétuelle dans des résolutions mûrement réfléchies Oeuv. t. x, p. 75 persévérance
Quelquefois aussi s'engageait dans la querelle un certain Monticourt, railleur adroit et fin et ce qu'on appelait alors un persifleur de la première force Mém. VI persifleur
Ah ! mon ami, la personnalité, ce sentiment si naturel, devient atroce dans un homme public, sitôt qu'elle est passionnée Bélis. VII personnalité
Il lui était impossible de me convaincre, mais elle m'a persuadé Cont. mor. Misanthr. corr. persuader
Les anciens avaient soupçonné la pesanteur de l'air ; Torricelli et Pascal l'ont démontrée Oeuv. t. VI, p. 227 pesanteur
Mairan disait que cet ouvrage était un pétard que j'avais mis sous la porte de l'Académie pour la faire sauter si on me la fermait Mém. VII pétard
Elle accompagna cet adieu d'un coup d'oeil passionné, où pétillait le vin de Champagne Cont. mor. Philos. soi-dis. pétiller
On joua, Lusane fit remarquer à Hortense que tout son monde jouait petit jeu ; c'est, dit-il, le moyen d'entretenir l'union et la joie Cont. mor. Bon mari. petit, ite
J'éprouvai que les petites choses trouvent encore dans de petites âmes une envieuse malignité Mém. X petit, ite
Est-ce à votre pauvre petite, Qui vous aime si tendrement, Que ce coeur devrait un moment Cacher le trouble qui l'agite ? Zém. et Azor, II, 2 petit, ite
Ainsi se décorait et croyait s'ennoblir la petitesse de la vengeance que l'on exerçait contre moi Mém. VII petitesse
Encore est-ce peu du talent, ce don précieux de la nature, si le travail ne le développe.... Oeuv. t. IX, p. 448 peu
Le corridor où je logeais était le plus souvent peuplé de filles de spectacle Mém. IV peuplé, ée
Est-il peureux ? demandait-on à un homme en parlant de son nouveau cheval. - Oh ! point du tout, voilà trois nuits qu'il couche seul dans mon écurie Oeuv. t. IX, p. 280 peureux, euse
À peine il est sorti, tous les peut-être les plus sinistres s'emparent de mon imagination Mém. VI peut-être
Il y avait à l'Académie quatre hommes désignés sous le nom de philosophes, étiquette odieuse dans ce temps-là Mém. VII philosophe
On commence à sentir que le charme de l'air, phrasé à l'italienne, manque à la scène de l'Opéra français pour l'animer et l'embellir Oeuv. t. v, p. 105 phrasé, ée
Les anciens n'ont peint de l'amour que le physique Oeuv. t. VII, p. 80 physique
...Cette partie habituée du public, que l'on appelle les piliers du parterre : c'est elle qui donne le ton, et c'est son indulgence ou sa sévérité, sa bonne ou sa mauvaise humeur, son naturel inculte ou sa délicatesse, son goût plus ou moins difficile, plus ou moins raffiné, qui, par contagion, se communique aux loges et fait comme l'esprit du lieu et du moment Oeuvres, t. IX, p. 181 pilier
Le peuple qui pille les boutiques de boulangers n'en prend pas conseil dans les livres Mém. XI piller
Durant les contrariétés que j'éprouvais, Mme Geoffrin était mal à son aise ; elle m'en parlait quelquefois du bout de ses lèvres pincées Mém. VII pincé, ée
<< <  10 - 11 - 12 - 13 - 14 - 15 - 16 - 17 - 18 - 19 - 20  > >>
Retour à la liste des auteurs