Oeuvres et citations de Jean-François MARMONTEL

1106 citations de l'auteur Jean-François MARMONTEL (Page 27 sur 28)

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Plusieurs de ces poëtes, appelés troubadours, étaient bons gentilshommes, quelques-uns princes couronnés ; le plus grand nombre, ambulants comme Homère, vivaient à peu près comme lui Oeuv. t. IX, p. 338 troubadour
J'imagine un trouble-fête Auquel il ne s'attend pas Fauss. mag. sc. 10 trouble-fête
On crut que la Bastille m'avait troublé la tête Mém. VI troubler
Voilà un homme que l'on peut prendre et renvoyer sans précaution et sans éclat ; heureux ou malheureux, cela ne dit mot : on n'est à son aise qu'avec ces gens-là, un Eraste est une trouvaille Cont. mor. Tout ou rien. trouvaille
Cette réponse traduite en un français tudesque avait été envoyée à Fontainebleau, où était la cour Mém. v. tudesque
Une singularité remarquable dans l'usage du tutoiement, c'est qu'il est moins permis dans le comique que dans le tragique Oeuv. t. x, p. 370 tutoiement
Une bataille est une, quoique cent mille hommes d'un côté et cent mille hommes de l'autre en balancent l'événement et se disputent la victoire : voilà l'image de l'action Oeuv. t. x, p. 374 un, une
À Paris on voit plus d'un fripon qui se dupent l'un l'autre Incas, XLV un, une
L'unité de moeurs consiste dans l'égalité du caractère, ou plutôt dans son accord avec lui-même Oeuv. t. x, p. 382 unité
Dans la manière de s'exprimer, comme dans celle de se vêtir, l'usage diffère de la mode, en ce qu'il a moins d'inconstance Oeuv. t. x, p. 406 usage
Dans tous les temps, le grand nombre ne cultive de son esprit que les facultés usuelles Oeuv. t. IV, p. 443 usuel, elle
On peut dire qu'il y a du vague dans les caractères que nous donnons au beau, mais il y a aussi du vague dans l'opinion qu'on y attache Oeuv. t. V, p. 360 vague [2]
Il faut bien se garder de déterminer certaines expressions dont le vague fait toute la force Oeuv. t. VIII, p. 165 vague [2]
Il y a des hommes vaguement ambitieux et irrésolus encore, ou mal affermis dans la route qu'ils doivent suivre Oeuv. t. XVI, p. 372 vaguement
Chez les Grecs, lorsque l'éloquence devint oiseuse, elle fut vague et vaine Oeuvres, t. IV, p. 372, dans POUGENS vain, aine
Il est deux choses que les hommes vains ne trouvent jamais trop fortes, la flatterie pour eux-mêmes, la médisance contre les autres Oeuv. t. VI, p. 149 vain, aine
La vanité est la mère des ridicules, comme l'oisiveté est la mère des vices Oeuv. t. IX, p. 352 vanité
Les événements passés demandent, pour être agrandis aux yeux de l'imagination, non-seulement une grande distance, mais une certaine vapeur répandue dans l'intervalle Oeuv. t. II, p. 327 vapeur
Un peu semblable à cet Anglais vaporeux qui croyait être de verre, elle évitait comme autant d'écueils tout ce qui l'aurait exposée au choc des passions humaines Mém. VI vaporeux, euse
Une société choisie, composée au gré de ma femme, y venait successivement varier mes loisirs, et jouir avec nous de cette opulence champêtre.... Mém. X varier
Les plaisirs peu vifs, mais tranquilles d'une douce végétation, en un mot une vie paisiblement active, le sauvait de l'ennui de la solitude Cont. mor. Misanth. corr. végétation
Le véhément Bridaine a déchiré plus de coeurs et fait couler plus de larmes que le savant et profond Bourdaloue, et, si j'ose le dire, que le sublime Bossuet Oeuv. t. v, p. 18 véhément, ente
Mme du Deffant, après avoir veillé toute la nuit chez elle-même ou chez Mme de Luxembourg, qui veillait comme elle, donnait tout le jour au sommeil Mém. VIII veiller
Son teint à peine encore velouté du duvet de l'adolescence Cont. Mor. Heureus. velouté, ée [1]
Nous eûmes le bonheur de voir le vénérable Massillon Mém. I vénérable
J'avais pour Mme Necker la plus sincère vénération ; car je n'avais vu en elle que bonté, sagesse et vertu Mém. X vénération
Boileau, critique peu sensible, mais judicieux et solide, ne fut pas le restaurateur du goût ; il en fut le vengeur et le conservateur Oeuv. t. IV, p. 417 vengeur, geresse
Aussi voit-on dans ses premiers écrits [de J. J. Rousseau] une plénitude étonnante, une virilité parfaite ; et dans les miens, tout se ressent de la verdeur ou de la faiblesse d'un talent que l'étude et la réflexion n'ont pas assez longtemps mûri Mém. IV verdeur
Vous, Nelson, vous, la vérité même, vous voulez que je me déguise, que j'en impose à votre ami ! Cont. mor. Amit. à l'épr. vérité
Je l'aurais préféré à tout autre, dit Alcimon. - En vérité ? - Rien n'est plus sincère Cont. mor. École pèr. vérité
À sa maigreur, à sa toux, au vermillon brûlant dont sa joue était colorée, je croyais reconnaître la même maladie dont mon père était mort Mém. II vermillon
À présent ce qui m'occupe, c'est la couleur de votre voiture : le vernisseur n'attend que votre goût Cont. mor. Fem. com. peu. vernisseur
L'habitude, le préjugé, l'opinion sont autant de verres diversement colorés, à travers lesquels chacun de nous voit les objets ; la passion est un microscope Oeuv. t. x, p. 452 verre
Le vers blanc peut être aussi harmonieux que le vers rimé, à la consonance près, dont l'habitude a fait un plaisir pour l'oreille Oeuv. t. v, p. 372 vers [1]
Ce n'est pas à vingt-deux ans que le veuvage est un état libre Contes mor. Bon mari. veuvage
Dans cet état de solitude, qui est la viduité de l'âme, il [d'Alembert] avoue que son courage ne suffit point à son malheur Oeuv. t. XVII, p. 50 viduité
Fontenelle disait d'une vieille femme qui avait encore de la grâce et de la sensibilité : on voit que l'amour a passé par là Oeuv. t. VII, p. 465 vieil
Rien, ou presque rien de la langue de Pascal n'a vieilli ; cela prouve sans doute un goût pur et sévère, mais trop sévère et trop exquis Oeuv. t. x, p. 424 vieillir
On demande pourquoi il est des auteurs dont le style a moins vieilli que celui de leurs contemporains ib. t. VII, p. 94 vieillir
J'ai pour toi la tendresse d'un amant, la franchise d'un ami, et l'inquiète vigilance d'un père Cont. mor. Bon mari. vigilance
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