Oeuvres et citations de Jean-François MARMONTEL

1106 citations de l'auteur Jean-François MARMONTEL (Page 23 sur 28)

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Citation Œuvre Entrée
Le siècle de Médicis, qui fut pour l'Italie le règne le plus florissant des lettres et des arts ib. p. 392 siècle
Ah ! madame, me dit le comte avec dépit, vous êtes bien de votre siècle ! Cont. mor. Heureusement. siècle
Boissy m'écrivit une lettre qui était un vrai signal de détresse Mém. V signal
Ce qui nuirait s'il était connu, doit demeurer à jamais caché ; et la vérité dangereuse a le silence pour asile Cont. mor. Amitié à l'épr. silence
Cette exclamation de Bossuet, qui fit une si forte impression sur son auditoire dans l'oraison funèbre d'Henriette : Madame se meurt, Madame est morte ! c'est le mot simple et commun qui en fait toute la force ; s'il eût dit : Madame est expirante, Madame expire, il n'eût produit aucun effet Oeuv. t. V, p. 213 simple [1]
Qu'en politique la dissimulation est permise, mais non pas la simulation Oeuv. t. X, p. 434 simulation
Les Italiens modernes sont moins graves : leur imagination singeresse et imitative, pour me servir de l'expression de Montaigne, a voulu essayer de tout Oeuv. t. VII, p. 15 singeresse
La fameuse situation de Phocas dans Héraclius, lorsque entre son fils et son ennemi, et ne pouvant discerner l'un de l'autre, il dit ces vers si beaux et tant de fois cités.... Oeuv. t. X, p. 148 situation
Les situations comiques sont les moments de l'action qui mettent le plus en évidence l'adresse des fripons, la sottise des dupes, le faible, le travers, le ridicule enfin du personnage qu'on veut jouer ib. p. 150 situation
Le travail de l'imagination ne veut pas être embarrassé par celui des autres organes ; les Muses, a-t-on dit, sont chastes ; il aurait fallu ajouter qu'elles étaient sobres Mém. IV sobre
Une règle plus délicate et plus difficile à prescrire, c'est l'économie et la sobriété dans la distribution des images Oeuvr. t. VIII, p. 177 sobriété
Dans les lettres de Sévigné, l'on voit distinctement ce que l'esprit de société avait acquis de politesse, d'élégance, de mobilité, de souplesse, d'agrément dans sa négligence, de finesse dans sa malice, de noblesse dans sa gaieté, de grâce et de décence dans son abandon même et dans toute sa liberté Oeuv. t. IV, p. 413 société
On dort si bien sur une chaise ! On est ici comme chez soi Zém. et Az. I, 1 soi
Les nouveaux venus, les plus jeunes apprenaient des anciens à soigner leurs habits, leur linge, à conserver leurs livres Mém. I soigner
Massillon, le plus élégant de nos orateurs sacrés, n'a rien tant soigné que son Petit carême Oeuv. t. IX, p. 152 soigner
Quand on a la soixantaine, Entre nous c'est bien la peine De voler deux ou trois ans Fausse mag. sc. 6 soixantaine
Il n'avait en littérature qu'une légère superficie, il ne savait que son Ovide Mém. VI son [1]
Le sonnet est peut-être le cercle le plus parfait qu'on ait pu donner à une grande pensée, et la division la plus régulière que l'oreille ait pu lui prescrire Oeuv. t. V, p. 292 sonnet
Le sophisme est la fausse monnaie de l'éloquence Oeuv. t. V, p. 321 sophisme
Les passions, qui sont de tous les sophistes les plus adroits et les plus dangereux Oeuv. t. IX, p. 510 sophiste
Le sorite est une suite d'enthymèmes enchaînés l'un à l'autre Oeuvr. t. IX, p. 509 sorite
La plus célèbre de toutes les soties est celle de Mère sotte, composée et représentée par ordre exprès de Louis XII Oeuv. t. X, p. 156 sot, otte
Elle était avec moi sur un ton de bonté soucieuse et mal assurée Mém. VI soucieux, euse
À l'autre, d'un air et d'un ton plus amical : Bonjour, abbé, en lui donnant parfois un petit soufflet sur la joue Mém. IV soufflet
On souhaiterait à Plaute la politesse de Térence, à Térence la gaîté de Plaute Oeuv. t. VI, p. 153 souhaiter
Les soulagements qu'il dépend de lui de leur donner le soulagent lui-même ; car il souffre à les voir souffrir Mém. VI soulagement
Quand je trouvais en lui des mouvements impétueux à réprimer, je les lui reprochais avec une franchise qui le soulevait quelquefois, mais qui ne l'irritait jamais Mém. X soulever
Quand il vous fallut prendre la plume et faire l'humble aveu d'une malheureuse folie, aveu qui cependant vous aurait honoré, votre diable d'orgueil se souleva Mém. VIII soulever
Les soupçons, dans le monde, valent des certitudes Cont. mor. Alcib. soupçon
Un excès d'aigreur ou d'amertume, dans les liqueurs, nous les rend odieuses ; une pointe, ou ce qu'on appelle un soupçon de l'une ou de l'autre, pique, éveille et flatte le goût Oeuvr. t. XVIII, p. 223 soupçon
À la souplesse de ses mouvements, on croyait voir un jeune cèdre dont la tige droite et flexible cède mollement aux zéphyrs Cont. mor. Berg. Alp. souplesse
Celui qui veut, dans son style, avoir de la souplesse, de l'aménité, du liant et ce je ne sais quoi qu'on appelle du charme, fera très bien ; je crois, de vivre avec des femmes Mém. VII souplesse
Elle [Mme de Geoffrin] estimait le baron d'Holbach, elle aimait Diderot, mais à la sourdine, et sans se commettre pour eux Mém. VII sourdine
La galanterie fut telle, que la pudeur pouvait lui sourire ; et ni la décence ni la liberté ne se gênèrent mutuellement Cont. mor. Bon mari. sourire [1]
C'eût été un effort de dissimulation que je n'aurais pu soutenir Mém. IX soutenir
La douleur du héros était celle d'un sage ; elle était profonde, mais sans éclat et soutenue de majesté Bélis. VI soutenu, ue
Qu'une longue souvenance du passé éclaire un vieillard sur l'avenir, et qu'il la tourne en prévoyance Oeuv. t. X, p. 434 souvenance
Il vous souvient de cette fête Où l'on voulut nous voir danser la Fausse magie. souvenir [1]
L'esprit ne vit que de souvenirs, et rien de plus naturel que de prendre de bonne foi sa mémoire pour son imagination Oeuv. t. IX, p. 266 souvenir [2]
Quelle fraîcheur et quel éclat dans l'étoffe soyeuse et légère qui flottait à longs plis autour d'elles ! Cont. mor. Laurette soyeux, euse
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