Oeuvres et citations de Nicolas GILBERT

280 citations de l'auteur Nicolas GILBERT (Page 3 sur 7)

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Citation Œuvre Entrée
Malheureux.... ce mot seul déjà vous importune ! On craint d'être forcé d'adoucir mes destins ! Rassurezvous, cruels.... le Poëte malh. destin
Je tiens en t'écrivant ma plume d'une main, Et de l'autre un poignard prêt à percer mon sein ; Détermine mon sort ; parle, qu'on me l'annonce ; Didon, pour se frapper, n'attend que ta réponse Didon à Énée. déterminer
Ne prétends plus, Fréron, par tes savants efforts Détrôner le faux goût qui règne sur nos bords XVIIIe siècle. détrôner
Arbitre des beaux vers, Apollon, loin de moi ! Pour célébrer d'Arnaud, pour chanter sa grande âme, Mon coeur dicte, il suffit, qu'ai-je besoin de toi ? à M. d'Arnaud. dicter
Dieux vains dont le culte diffame Leurs insensés adorateurs Ode au roi. diffamer
Disciple jeune encor de ces maîtres fameux, Sans gloire et cependant calomnié comme eux Mon apologie. disciple
Le hasard, des hauts rangs dispensateur suprême Au prince de Salm. dispensateur, trice
Et jamais, comme nous, en bonne compagnie, On ne voit chez les gens souper votre génie ; Dans nos doctes cafés par hasard entrez-vous ? L'un vous montre du doigt, l'autre sort en courroux Mon apologie. docte
....Au bien public s'immolant par malice, Vengerait-il le goût, proscrirait-il le vice, Pour l'étrange plaisir de perdre son repos, D'être gratifié de la haine des sots, Doté sur vos journaux d'une rente d'injures ? Mon apologie. doté, ée
Qui pourrait en douter ? moi ; cependant j'avoue Que d'un rare savoir à bon droit on le loue le XVIIIe siècle. droit [3]
Il loge sa mollesse en un riche palais, Et, derrière un char d'or promenant trois valets, Sous six chevaux pareils ébranle au loin la rue XVIIIe siècle. ébranler
Ah ! qu'on s'étonne encore, m'écriai-je, si tant d'écrivassiers assomment impunément de leurs productions glacées un public assez indulgent pour les applaudir même alors qu'il bâille le Carnav. des aut. écrivassier
Aux cris religieux d'un parterre idolâtre, En face de vous-même, au milieu du théâtre, Jamais en effigie, assis sur un autel, Vous a-t-on couronné d'un laurier solennel ? Apologie. effigie
Et mille autres encore, effrontés ornements, Serpentent sur son sein, pendent à ses oreilles ; Les arts pour l'embellir ont uni leurs merveilles XVIIIe siècle. effronté, ée,
Le génie est semblable à la vigne fertile : Est-elle sans soutien ? l'on voit sa tige utile Ramper en étendant les bras ; D'un raisin égaré que son front se couronne, De poussière souillé, vert encore en automne, On le bannit de nos repas le Prince de Salm. égaré, ée
Mais on admire, on aime, on soutient les talents, C'est en vain qu'on voudrait repousser leurs élans le Poëte malheureux. élan [1]
Durant deux saisons de clémence, Mon église élargit l'étroit sentier des cieux le Jubilé. élargir
Ô malheureux l'auteur dont la plume élégante Se montre encor du goût sage et fidèle amante ! XVIIIe siècle. élégant, ante
Sitôt que l'auteur signe un écrit qu'il proclame, Son nom doit partager et l'éloge et le blâme Mon apologie éloge
Mais de la poésie usurpant les pinceaux, Et du nom de vertus sanctifiant sa prose, Par la pompe des mots l'éloquence en impose XVIIIe siècle éloquence
Vous ne donnez point au génie le temps de se développer, de s'élever insensiblement, et d'aller en son vol toucher la voûte du ciel Préf. en [1]
Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : Qu'il meure et sa gloire avec lui ! Mais à mon coeur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui Imit. des psaumes. en [1]
Mais toujours critiquer en vers pieux et froids, Sans daigner seulement endoctriner les rois ! Apologie. endoctriner
Votre jeune Apollon, qui n'a point réussi, Dans la satire encor ne peut être endurci Apol. endurci, ie
Ô combien d'écrivains languiraient inconnus, Qui, du Pinde français illustres parvenus, En servant ce parti [le parti des philosophes] conquirent nos hommages ! L'encens de tout un peuple enfume leurs images XVIIIe siècle. enfumer
Thomas est en travail d'un gros poëme épique ; Marmontel enjolive un roman poétique Le 18e s. enjoliver
Elle [la comédie] fuit la gaîté qui doit suivre ses pas, Et d'un masque tragique enlaidit ses appas Le 18e s. enlaidir
Oh ! malheureux l'auteur.... Qui, rempli d'une noble et constante fierté.... Veut par ses talents seuls enlever les suffrages Le 18e s. enlever
Songez en défiant l'Anglais et les tempêtes, Que, si vous prodiguez votre sang généreux, Ce n'est point pour tenter un de ces vols heureux Ennoblis du nom de conquêtes Ode sur la guerre. ennobli, ie
Sous le vain nom de bienfaiteurs Ces grands semaient ensemble et les dons et l'offense le Jug. dernier. ensemble
Mais trois fois plus heureux le jeune homme prudent Qui, de ces novateurs enthousiaste ardent, Abjure la raison, pour eux la sacrifie ! Le 18e siècle. enthousiaste
De là sur l'Hélicon deux partis opposés Règnent, et l'un par l'autre à l'envi déprisés.... Le 18e s. envi (à l') [1]
Au détour d'un sentier deux arbres opposés, Laissant tomber leurs bras épaissis et croisés, Forment sur leur passage une large barrière Mort d'Abel, VIII épaissi, ie
Un grand coeur veut dans l'ombre épancher ses bienfaits Stances à M. d'Arnaud. épancher
Thomas est en travail d'un gros poëme épique XVIIIe siècle. épique
Quelques vengeurs pourtant, armés d'un noble zèle, Ont de ces morts fameux épousé la querelle Le 18e siècle. épouser
Heureux qui, satisfait de lumières bornées, à d'utiles travaux consacre ses années, Ignorant le désir d'éterniser son nom Ode au roi. éterniser
Sitôt qu'aux champs de l'air l'oeil du jour étincelle le Jubilé. étinceler
Cloris n'est que parée et Cloris se croit belle ; En vêtements légers l'or s'est changé pour elle ; Son front luit, étoilé de mille diamants Le XVIIIe siècle étoilé, ée
Si d'un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe en courant son chien qui jappe épouvanté, La voilà qui se meurt de tendresse et d'alarmes Le XVIIIe siècle. éventé, ée
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