Oeuvres et citations de Claude Favre de VAUGELAS

502 citations de l'auteur Claude Favre de VAUGELAS (Page 9 sur 13)

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Il [Ménage] observe que, quand deux noms ordinants se suivent, on met le premier au substantif : le sept ou huitième, le dix ou douzième, et non pas le septième ou huitième, le dixième ou douzième Rem. Note Th. Corn. t. I, p. 199, dans POUGENS ordinant
Des troupes d'eunuques qui se prostituaient à toutes sortes d'ordures Q. C. 352 ordure
Quoiqu'en grec et en latin on dise orthographia, nous disons pourtant orthographe ; et, quoique nous disions orthographe, nous ne laissons pas de dire orthographier, et non orthographer Rem. t. I, p. 179, dans POUGENS orthographe
Là où pour au lieu que n'est pas du beau langage, quoiqu'on le die communément, et qu'Amyot s'en serve toujours ; mais M. Coëffeteau ne s'en sert jamais, ni après lui aucun de nos excellents écrivains t. I, p. 74, dans POUGENS
Outrés du chaud et de la douleur de leurs plaies Q. C. 326 outré, ée
M. de Malherbe se sert d'outrecuidance ; mais M. Coeffeteau n'en a jamais usé, et je vois peu de gens, de ceux-mêmes qui ne sont pas des plus délicats au choix des mots, approuver celui-ci Nouv. rem. p. 164, dans POUGENS outrecuidance
Alexandre ayant changé de cheval, après en avoir outré plusieurs en cette journée Q. C. 279 outrer
M. Chapelain a raison de dire que ses père et mère est une phrase palatiale et un style de pratique Rem. Not. Th. Corn. t. II, p. 950, dans POUGENS palatial, ale
L'armée des Macédoniens néglige cette vaine parade [les belles armures], et elle n'a soin que de se conserver inébranlable Q. C. III, 2 parade
Il est certain que Callisthène ne fut pas nommé comme participant de ce conseil Q. C. 462 participant, ante
Il n'est permis de dire pas pour passage, que pour exprimer quelque détroit de montagne, ou quelque passage difficile, comme le pas de Suse, tant de l'ancienne Suse que de celle des Alpes, et d'une infinité d'autres détroits que l'on appelle pas : gagner le pas de la montagne Rem. t. II, p. 976, dans POUGENS pas [1]
Alexandre voulut qu'il n'y eût qu'Apelle qui le peignît Q.C. II, 6 peindre
Les dieux ne tardèrent guère à faire payer la peine de ce crime à celui qui en était l'auteur Q. C. III, 13 peine
Un des plus renommés écrivains de notre langue avait une telle aversion pour pendant que, qu'il fit résolution de ne s'en jamais servir, parce que ce mot fait équivoque avec pendre, pendait et pendant d'épée Nouv. Rem. Observ. de M***, p. 30, dans POUGENS pendant [2]
Pensez la joie qu'auront nos femmes Q. C. 301 penser [1]
Les personnes consommées dans la vertu ont en toute chose une droiture d'esprit et une attention judicieuse qui les empêchent d'être médisants dans GIRAULT-DUVIVIER personne
Il s'avança avec toute la diligence dont était capable une armée aussi pesante que la sienne Q. C. III, 7 pesant, ante
Il ne manquait pas de flatteurs, peste fatale qui renverse plus d'États que les armes des ennemis Q. C. 5 peste
Il était tombé dans le piége qu'il avait dressé à son ennemi Q. C. X, 8 piége
Vous voyez dans quel point la fortune me prend Q. C. III, 5 point [1]
Après avoir porté votre empire jusqu'aux extrémités de la terre 507 porter [1]
Posez le cas que je ne sois point roi, mais seulement personne privée Q. C. 418 poser
L'une était vénérable par son âge et l'autre par sa beauté, qui pour toutes ses afflictions n'était point changée Q. C. 190 pour [1]
Pour du blé, il n'y en avait point ou bien peu Q. C. 402 pour [1]
Pour grand que fût le péril, ils s'efforcèrent tous à l'envi d'aller dégager le roi Q. C. IX, 4 pour [1]
; et encore : pour de là passer en Italie ; mais d'y mettre plusieurs syllabes, comme ont fait quelques-uns de nos meilleurs écrivains, il n'y a rien de si rude ni de si éloigné de la politesse du langage Rem. t. I, p. 100, dans POUGENS pour [1]
Ce n'est qu'or et que pourpre dans votre armée Q. C. III, 2 pourpre [1]
On se sert de ce verbe d'une façon bien étrange, qui néanmoins est si ordinaire à la cour, qu'il est certain qu'elle est très française ; on dit en parlant d'une table ou d'un carrosse : il y peut huit personnes, pour dire il y a place pour huit personnes, ou il y peut tenir huit personnes Rem. p. 163 (éd. 1704). pouvoir [1]
Mon père a été assassiné par ceux que les vôtres ont pratiqués avec des sommes immenses Q. C. IV, 1 pratiquer
Le genre masculin, étant le plus noble, doit prédominer toutes les fois que le masculin et le féminin se trouvent ensemble Rem. t. I, p. 130, dans POUGENS prédominer
Préface est toujours féminin.... Je l'ai ouï faire masculin à tant de gens qui font profession de bien parler, que j'ai cru être obligé d'en faire une remarque pour les désabuser Rem. p. 78 (in-4°, 1704) préface
Le roi se prépara pour marcher contre les Arachosiens Q. C. 394 préparer
On a rendu la langue française si pure, qu'il n'est pas permis aux poëtes, non plus qu'à ceux qui écrivent en prose, de mettre des prépositions composées pour les simples Rem. not. Th. Corn. t. I, p. 201, dans POUGENS préposition
On dit : à cette heure, maintenant, aujourd'hui, en ce temps, présentement, et non pas à présent, qui n'est point une façon de parler de la cour Rem. t. I, p. 376, dans POUGENS présent, ente [1]
Proches pour parents, presque tout le monde le dit, comme : je suis abandonné de mes proches, tous mes proches y consentent ; mais quelques-uns font difficulté d'en user Rem. t. I, p. 148, dans POUGENS proche
Il vous a rendu justice ; elle est rare chez un adversaire ; dites : la justice est rare... Le pronom est comme une chose fixe et adhérente, et le nom sans article ou avec un article indéfini est comme une chose vague et en l'air, où rien ne se peut attacher Rem. t. II, p. 652, dans POUGENS pronom
Je doute que propretés au pluriel soit bon, il ne faut s'en servir qu'au singulier Nouv. Rem. p. 53, dans POUGENS propreté
J'établirai que le français de nos poëtes est bien différent de celui de nos orateurs, ou, pour parler Ménage, de celui de nos prosateurs Rem. Obs. de M***, p. 390, dans POUGENS prosateur
Il y en a qui tiennent que ce n'est point un vice qu'un vers dans la prose, encore qu'il fasse un sens complet et qu'il finisse en cadence, pourvu qu'il ne soit pas composé de mots spécieux et magnifiques, et qui sentent la poésie ; mais je ne suis pas de leur avis Rem. t. I, p. 163, dans POUGENS prose
Ronsard, qui était un grand poëte, disait fort bien dans la connaissance qu'il avait de la différence qu'il y avait entre la poésie et la prose, qu'elles étaient mortelles ennemies Nouv. Rem. p. 200, dans POUGENS prose
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